FAIRE GARDER SES ENFANTS EN ASIE

En Asie, peu de structures comme nous les connaissons à savoir « crèches » et « halte-garderie » ! Dans certains pays la solution est  d’avoir une personne à demeure : ayah, yaya, ou  maid, dans d’autres comme au Japon et en Corée, il existe des structures mais différentes de celles que nous connaissons. Il faut donc s’adapter !

 

En Inde les petits d’hommes ont eux aussi leur personnel attitré, nous avons bien dit les « petits » qui les entourent autant de leur sari que de leurs bras telle Shiva, ce sont les ayahs. A Delhi les anglo-saxons ont initié des play-groups, vestiges de la grande époque britannique. Les mamans se retrouvent pour partager un peu de tchai et quelques potins. Les ayahs restent généralement avec les enfants dans une pièce voisine ou dans le jardin. A Mumbai (Bombay) les structures d’accueil commencent à fleurir.

« J’ai 4 enfants (4 mois, 18 mois, 3 ans et 4 ans 1/2). Je peux vous renseigner sur notre nouveau pays qui est l’Inde, plus précisément Mumbai (le quartier de Bandra au nord de Mumbai). Ici la plupart des gens ont une nanny ou une maid pour s’occuper des enfants donc ils restent à la maison. Mais on peut trouver des structures d’acceuil pour ceux qui ne vont pas encore à l’école. Pour ma part, je mets mon fils de 18 mois dans une « play school » de 9h30 à 11h30. C’est une petite structure qui s’appelle FUN FACTORY (sur la Pali Hill Road à Bandra). Les enfants ont une salle de jeux et un petit jardin. Ils font beaucoup d’activités (découverte des couleurs, des fruits, des légumes….) chaque semaine a son thème. Dans l’après-midi, la garderie se transforme en club d’activités extra-scolaires pour les plus grands. Mes 2 ainés font y faire de la poterie et du Karaté par exemple. Bref en général les enfants sont gardés chez eux mais il est tout à fait possible de trouver des structures pour les accueillir quelques heures dans la journée. Fun Factory dont je parle est une petite structure très propre et avec un bon encadrement. C’est surtout cela qu’il faut vérifier. Mes ainés vont à l’école américaine en petite et moyenne section de maternelle. A Mumbai, il y a une école française qui accueille les enfants à partir de 2 ans, l’école est situé dans le sud de Mumbai à Breach Candy« 
Anne Sophie/Mumbaï – Bombay

Au Vietnam, si on a le plus souvent recours à une nounou à la maison, on peut aussi envisager de faire garder son enfant quelques heures dans des crèches :
« Ici, au Viet-Nam, il y a plusieurs crèches et des jardins d’enfants (sur le quartier entre autre d’Anh Phu, il y en a deux). Mes copines qui ont des enfants ne s’en plaignent pas. Ce que font également la plupart des expatriés sur place, c’est de prendre 1 à 2 personnes à la maison pour s’occuper de la maison, et des enfants, même en très bas âge. Haltes-garderies : à ma connaissance, il n’y en a pas surtout si c’est dans la cadre que l’on rencontre en Europe »
Minh Hà/Vietnam Ho chi Minh ville

En Corée il est également possible de nouer des contacts par le biais des garderies.
« Pour la Corée, mes enfants allaient dans une garderie coréenne tous les matins. Là encore il faut bien vérifier l’hygiène et la sécurité. J’habitais dans le quartier français à Séoul, je mettais mes enfants à « Peter Pan ». Dans ce quartier, il y a aussi une garderie française ainsi qu’une école française »
Anne Sophie.
 » En Corée avant de mettre mes enfants, j’ai fait le tour de la garderie et j’ai vu des points dangereux. Avec les responsables nous en avons discuté, il n’avait jamais pensé à mettre une barrière par exemple. Ils ont mis barrière et autres pour sécuriser leur garderie. Tout le monde était content et j’ai pu y mettre mes enfants (et d’autres français m’ont suivie par la suite« 

Au Japon les listes d’attente sont souvent longues avant de faire rentrer son trésor dans le nec plus ultra de son épanouissement collectif c’est difficile mais pas mission impossible.
« Il faut savoir aussi qu’au Japon il existe dans chaque quartier des maisons de quartier avec des « Jidokan » c’est à dire des salle de jeux pour enfants. Ce ne sont pas des garderies puisque nous devons rester avec les enfants, mais c’est un bon moyen pour faire connaissance avec d’autres mamans du quartier et pour que l’enfant rencontre d’autres enfants. Dans les mairies au Japon on trouve beaucoup d’activité style gym pour les enfants. En connaissant quelques mots de japonais, avec un grand sourire et surtout le langage des mains, on comprend presque tout. Il y a aussi des garderies/centre d’activités en général à partir d’un an, parfois en anglais comme « Fairyland », là où j’ai mis Luc à partir d’un 2 après-midi par semaine, ils ont des animateurs américains en général. Il en existe un peu partout à Tokyo je pense, puisque j’en avais 2 près de chez moi (et j’habitais un quartier japonais, pas le quartier français« 
Anne Sophie.

En Thailande, on a souvent recours avant l’école maternelle à une maid qui loge à la maison ou non, et qui prend en charge les enfants. On peut aussi si le nombre d’enfants est élevé et que l’on peut se le permettre (quoique le coût soit tellement moindre qu’en France) avoir une maid pour le ménage et une qui s’occupe des enfants. Elles les aiment ça c’est sûr, l’enfant est roi, surtout si c’est un garçon et qu’il est blond ! Les maids se recrutent surtout par le bouche à oreille … Ce sont des femmes qui aiment les enfants et qui sont souvent très attachées et très attachantes.

Aux Philippines plus spécifiquement à Cébu ou nous résidons, j’ai 4 enfants (12 ans 1/2, 6 ans 1/2, 4 ans 1/2 et 2 ans 1/2). Les 3 grands vont à l’école Internationale mais ont tous des horaires différents de fin de cours. Mon petit dernier va au playgroup 3 matinées par semaine durant 2 h.
Il est fréquent ici d’avoir recourt à une « yaya » pour s’occuper des enfants. Nous avons 2 yayas qui se relaient pour s’occuper des enfants, tenir la maison et préparer les repas.
Elles vivent dans le maid’s quarter accolé à la maison.
Le enfants sont rois aussi aux Philippines donc il faut savoir expliquer dès le départ que non, que tout n’est pas pas « OK » (les colères, les petites grignotages entre les repas, etc.)
Les enfants ont fait d’énormes progrès en anglais depuis notre arrivée (3 mois) au contact des yayas et elles se sont fait un petit répertoire français pour comprendre les enfants et se faire comprendre par eux (« assied-toi », viens s’ils te plaît », « merci », « bonjour », « non », « oui »…)
Les structures de garde pour les enfants ne sont pas fréquentes en dehors des Playgroups souvent privés et rattachés à une école ou un hôtel. Le recours à une yaya est un très bon compromis pour pouvoir bouger quand je le souhaite.
Nous avons élaboré un emploi du temps avec les yayas pour que les enfants aient des repères tant pour les trajets école/maison (qui se font en voiture mais on a décidé d’un roulement entre les 2 yayas et moi) et les temps de passage au calme du soir après les repas. Nous avons la chance d’avoir une yaya qui sait faire les massages et chaque enfant attend avec impatience son massage chaque soir. Elles m’aident également un peu pour les devoirs notamment pour aider ma fille qui était en CP avant notre départ à apprendre à lire correctement en anglais.
Stéphanie, Phillippines.

 

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