Si les petits gestes du quotidien peuvent sembler une goutte d’eau dans l’océan de nos émissions carbone, certains changements d’habitude pèsent vraiment dans la balance. L’usage du vélo en fait partie. Vous êtes-vous demandé dans quelle mesure le vélo pourrait remplacer la voiture dans vos déplacements quotidiens ?
Amies expat, et si vous vous attaquiez à diminuer votre bilan carbone en vous mettant au vélo ? Savez-vous que la bicyclette est le futur de notre mobilité décarbonée ? Comment envisagez-vous de vous y mettre au quotidien dans votre pays d’expatriation ?
Si les expats d’Amsterdam, Copenhague ou Berlin sont probablement déjà converties à ce mode de transport –qu’elles cherchent à conserver une fois de retour en France – qu’en est-il de celles qui sont ailleurs en Europe et dans le monde ? Quels sont vos freins ? Choisir son vélo, s’équiper en tenant compte de la sécurité et du temps, choisir le bon bagage vélo : tentons de vous aider à vous y mettre…
Selon les villes, c’est évidemment plus ou moins facile. La sécurité joue un rôle important, avec deux points saillants : existence ou absence de pistes cyclables et sensibilisation des automobilistes à la présence de cyclistes. Certaines villes, très polluées, ne donnent pas non plus envie de pédaler dans les gaz d’échappement, et là, même si on contribue à dépolluer, on s’empoisonne…
Ces freins sont importants, c’est indéniable. Dans pas mal de villes cependant, notamment en Europe, on peut quand même envisager de s’équiper pour se mettre au vélo dans les meilleures conditions.
Evaluer le trajet
D’abord, pour choisir la bonne bécane, regardez votre environnement et vos habitudes. Evaluez la distance et la topographie du trajet. Votre ville est-elle plate ou vallonée ? Quels trajets en voiture voulez-vous (pouvez-vous) remplacer ? Vers le bureau ? l’école ? le marché ? le tennis, la gym ? le cours de langue ? Votre vélo doit être confortable, vous devez vous sentir en sécurité sur votre monture. Cela vous permettra aussi d’évaluer s’il vous faut des vitesses ou une assistance électrique. On connaît une Française des Pays-Bas qui a fait électrifier son vélo cargo avant son expatriation à Londres. Elle a pu continuer à s’en servir au quotidien avec bonheur ! (Coucou Brune !)
Les passagers et la sécurité
Combien de personnes ce vélo devra-t-il transporter ? Pour savoir s’il vous faut un vélo robuste ou léger, et équipé de combien de sièges enfants (on a vu des vélo – non cargo – permettant de transporter 5 passagers dans les rues d’Amsterdam).
L’infrastructure de la ville vous permet-elle d’utiliser des voies protégées ? A Amsterdam, où c’est le cas, le casque n’est pas obligatoire. Il y est de plus en plus recommandé, mais la sagesse vous enjoint d’en porter un où que vous soyez, et encore plus dans un pays où le vélo n’est pas encore bien ancré dans la routine. Et pour les enfants, on est intransigeants.
Côté sécurité, optez pour un bon antivol si vous garez votre fidèle destrier dans la rue, et n’oubliez pas d’en retirer la batterie…
Selon votre pays d’expatriation, vous voudrez vous équiper en vêtements imperméables et respirants qui vous permettront de pédaler toute l’année : même pas peur de la pluie ou du vent !
Côté pratique… les sacs et porte-bagages !
Enfin, la clé du succès de l’usage du vélo au quotidien, c’est que cela soit pratique. S’il remplace la voiture c’est pour transporter des personnes, mais aussi des affaires. Courses, affaires de sport, sac de bureau, cartables, lunchbox… Un panier à l’avant ? Des sacoches à l’arrière ? Connaissez vous le principe d’un sac que vous pouvez clipser et déclipser du porte-bagage en toute fluidité selon vos besoins ? Les nordistes ont testé, et c’est le top ! Les options pour équiper votre vélo de manière à transporter facilement vos affaires sont nombreuses. Cerise sur le gâteau, ces bagages vélo combinent maintenant praticité, style et responsabilité de fabrication !
Tout bénef
L’idée, c’est de faire du vélo un vrai allié de votre quotidien. Le vélo en ville, chaque jour, c’est un gain en souplesse de déplacement, en forme physique, en baisse d’émissions de C02, et en bonne conscience. Ne lésinez pas sur l’équipement qui vous rendra ce changement d’habitude plus facile, c’est, avec la sécurité, l’une des clés de l’adoption du vélo au long terme.
Bravo pour l’effort !
Petite pensée pleine de connivence pour cette nouvelle expatriée en Thaïlande qui nous écrivait récemment : « Pour le clin d’œil, j’ai mis les vélos dans mon déménagement vers Bangkok qui n’est pourtant pas trop bicycle-friendly, après avoir lu Femme Expat. » Félicitations à cette lectrice, au moins pour l’effort, et on la soutient à fond et on lui souhaite d’utiliser son vélo aussi souvent que possible, bien équipée et en toute sécurité !
Ceci est un publi-rédactionnel.
