Mon quotidien en expatriation : résultats de l’enquête 2023

Impact sur la famille, les conjoints, les enfants

Le troisième questionnaire de 2023 du Baromètre Expat Communication s’est penché cet été sur l’impact de l’expatriation sur le quotidien : couple, famille, charge mentale, scolarité. Plus de 3200 expats ont participé à cette troisième enquête – merci à vous toutes d’y avoir répondu !

L’expatriation et le couple

Vous le savez, l’impact de l’expatriation sur le couple est un chiffre que l’on surveille depuis 2015 chez Expat Communication. Les couples en expatriation vont, globalement, toujours bien.

  • A la question : « L’expatriation vous a t’elle rapproché de votre conjoint? » 57 % répondent par la positive. L’expatriation est un projet de vie qui se prépare en amont, comme l’avaient déjà montré les chiffres de notre enquête de début d’année (pourquoi partir en expatriation ?). La raison du départ en expatriation est d’abord l’envie d’une aventure familiale, pour 48% des répondants en 2023. Rappelons que les raisons professionnelles du départ en expatriation n’arrivent qu’au 4ème rang).
    Lire aussi les résultats de notre 1e enquête.
  • Sur le couple toujours, à la question « L’expatriation fait-elle naître des conflits dans le couple? » la réponse est NON à 67 %, même si 6% des hommes et 8% des femmes répondent « OUI, beaucoup ».

Comme on peut l’imaginer, le couple en célibat géographique (7% de notre panel) tient un discours opposé, puisque pour cette catégorie de répondants, 47% des célibataires géographiques estiment que l’expatriation a fait naitre des conflits dans leurs couples. Un chiffre à garder en tête alors que cette situation est de plus en plus présentée comme anodine.

Expatriation et charge mentale

Premier élément de réponse : la mobilité internationale entraîne une augmentation de la charge mentale pour l’ensemble du panel (les expatriés mutés, les conjoints, les expatriés partis avec un contrat local, les aventuriers partis sans contrat, les retraités et les étudiants et/ou humanitaires.).

Elle touche en premier le groupe des collaborateurs expatriés par leur entreprise, pourtant ceux qui sont le plus dégagés des tâches dites « ménagères ». En effet, la charge mentale résulte de la somme des tâches personnelles et professionnelles et les « expatriés d’entreprise » vivent une très forte hausse de leurs responsabilités et de la pression au bureau. Nous aurons l’occasion d’approfondir ce sujet prochainement.

Bonne nouvelle, à plus de 50% les tâches principales de votre vie quotidienne sont partagées en expatriation. Les tâches que les expatriés déclarent prendre en charge en commun : sont (par ordre d’importance)

  • l’éducation des enfants
  • la vie sociale et les vacances
  • le suivi médical
  • le déménagement
  • l’intendance

Là où notre équipe a fait les yeux ronds, c’est sur la prise en charge des aspects administratifs et financiers, qui semblent être gérés par Monsieur (à plus de 50%). Mesdames, on ne le répétera jamais assez, le suivi de votre patrimoine financier est une garantie en cas de coup dur en expatriation. N’hésitez pas à relire notre article : Expatriation et indépendance financière : à vos arrières !

Les enfants et l’expatriation : bilan toujours positif

Les parents d’enfants expatriés sont convaincus a bien plus de 90% que l’expatriation est bonne, même très bonne, pour leurs enfants. Un chiffre stable par rapport aux dernières années (voir les résultats de 2022). Cette expérience entraine des bénéfices importants à leur progéniture :

  • une ouverture d’esprit au contact d’autres cultures (56%) ;
  • des capacités d’adaptation (48%) ;
  • une meilleure capacité à apprendre les langues étrangères (45%), avec une majorité significative qui parle 2 langues ou plus.

Quel est le meilleur âge pour partir en expatriation ?

Avant l’adolescence, sans aucun doute. Et plus les enfants sont petits, plus vous pensez que l’expatriation est positive !

La scolarité des enfants

Où sont scolarisés nos petits expats ? Le système français garde certes une place prépondérante dans vos choix scolaires à l’étranger, mais il est suivi de près par le choix d’écoles locales.

En détail, cela donne :

  • 38 % dans des écoles internationales françaises
  • 31 % dans des écoles locales
  • 10 % dans des écoles internationales d’un autre pays.

A la question : êtes-vous satisfaits de la qualité de la scolarité de vos enfants ? Les résultats sont globalement bons, mais loin d’être unanimes. Pas de plebiscite d’un système ou d’un autre, le taux d’insatisfaction est le même (12 %) pour tous les systèmes scolaires. En revanche, pour ceux qui choisissent l’école locale, le taux d’insatisfaction monte à 17%. (graphe en attente)

Conditions de vie et inflation en 2023

C’est un point d’ombre qui vient assombrir le tableau pourtant quasi idyllique de l’expatriation (vous êtes à nouveau à 91% à recommander cette expérience !) 84% des expatriés estiment que l’inflation a érodé leur pouvoir d’achat en 2023 et la moitié de ceux-ci notent une érosion conséquente.

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