Ma vie de jeune maman expatriée en Corée du Sud

Ma vie de maman expatriée en Corée du SudQuand je suis arrivée dans l’immense capitale de la Corée du Sud, ma première préoccupation était de trouver des activités pour Constance, ma petite fille de 9 mois. En effet, nous vivions auparavant à Bangkok. Et il y avait tout ce qu’il fallait pour les enfants.

Je voulais que ma petite fille unique soit au contact d’autres enfants

Qu’elle ne soit pas isolée, et moi aussi par la même occasion.

J’ai été agréablement surprise. Car la Corée offre beaucoup de choses pour les enfants. Le gouvernement coréen met en place de nombreuses activités pour tous les âges et à des prix très abordables.

Chaque centre commercial abrite ainsi une académie éducative. Et ils offrent aux jeunes enfants la possibilité de faire plein d’activités : du sport en salle, de la peinture, de l’éveil musical et aussi des activités en anglais.

Les activités durent environ 45 minutes et la maman accompagne son enfant.

Pour en savoir plus, je me rendue à l’office des étrangers

En effet, il a pour fonction, entre autres, d’aider les mamans un peu déboussolées, comme moi :))

Je n’en étais pas à ma première expatriation, mais j’étais très triste d’avoir dû quitter la Thaïlande pour la Corée. Heureusement, j’ai été aidée par une dame qui comprenait mon désarroi. Notamment car sa fille coréenne vivait à Singapour.

En un coup de téléphone, cette dame a inscrit ma fille à une activité chez HOME PLUS.

La grande chaîne commerciale coréenne par excellence où on trouve de TOUT ! Je suis rapidement passée d’une activité à quatre par semaine :))) Je me retrouvais avec des mamans coréennes un peu timides et d’autres qui me sautaient dessus dès qu’elles apprenaient que j’étais française. En effet, beaucoup de jeunes Coréennes aiment voyager et se rendre à la capitale du bon gout, de la mode et du fashion… PARIS ! 

J’étais en quelque sorte leur ambassadrice du bon goût. Et moi j’étais heureuse de parler avec elles de la vie en Corée du Sud et de glaner plein d’infos. Loin des clichés des expats coupés de la vie locale qui toisent les locaux, j’étais donc parfaitement bien intégrée :))) 

Ma deuxième chance en Corée, c’est d’avoir choisi notre lieu de vie dans le quartier où se trouvait tous les sièges des télés coréennes

Pourquoi, vous me direz-vous ?  Et bien car je n’avais ainsi aucun problème pour trouver des baby-sitters françaises ou francophones !

Je m’explique. La Corée du Sud est très célèbre pour ses drama, séries à l’eau de rose extrêmement romantiques que beaucoup de jeunes Françaises adorent. Il y a également, le phénomène des KPOP, groupe de boys band ou de girls band coréens. Les filles françaises viennent donc à Séoul pour faire de la danse et s’immerger dans la culture coréenne pendant un an. Et moi, mon arme secrète, c’est que beaucoup de tournages de drama se trouvaient dans mon quartier. Et il n’était pas rare d’y croiser des stars coréennes en tournage. 

Je me suis connectée sur la page Facebook Les francophones en Corée. Ce site n’a pas été créé spécialement pour trouver des baby-sitters, mais les jeunes Françaises qui partent une année en Corée du Sud et qui cherchent un petit boulot y publient des annonces.

J’ai ainsi trouvé une super baby-sitter d’origine belge, Dakota

Elle avait fait des études pour être enseignante en maternelle auprès des enfants. J’avais donc trouvé la perle des baby-sitters.

Ma petite fille a tout de suite adoptée Dakota. Et tous les jours, les deux miss sillonnaient les places et les rues à la recherche de stars et de tournages ! Et maman, quant à elle, s’occupait d’elle, la conscience tranquille…

Rencontres régulières avec d’autres mamans francophones

L’Association des Francophones de Corée (Séoul Accueil) organisait également des rencontres mamans-enfants. Ces rencontres étaient animées par Manon. On se retrouvait dans les appartements des mamans qui vivaient à Myeong Dông Down Town. J’avais une heure de transport en métro mais j’étais heureuse de pouvoir retrouver mes copines. Nous échangions sur nos enfants et parlions de nos divers parcours.

J’ai trouvé auprès de certaines mamans une grande solidarité. Quand je réalisais mes conférences sur le feng shui à Séoul, j’avais ainsi toujours une maman pour garder ma fille quand ma baby-sitter n’était pas disponible. D’ailleurs j’ai toujours gardé contact avec l’une des mamans qui est toujours en expatriation mais cette fois sur Hong Kong.

Moins insolée grâce à mon rôle de maman

Ces activités m’ont beaucoup aidée à tenir deux ans en Corée du Sud alors que ce pays, pour certaines raisons, ne me convenait pas. J’ai toujours dit à mon époux que j’étais heureuse d’avoir notre petite fille de 9 mois avec moi. En mettant en place des choses intéressantes pour son développement, j’ai ainsi évité de me sentir isolée.

Autres chose super sympa en Corée, les kids café

Il y en a partout. Le concept, c’est un espace où les mamans peuvent prendre un café entre elles. Mais en même temps, les enfants trouvent tous un tas de jeux et peuvent s’amuser. Inutile de vous dire que j’ai passé beaucoup de temps dans ces kids café ! A Ulsan, j’ai dû tous les faire :))

Ces endroits sont très chaleureux et, bien sûr, à taille humaine afin de toujours garde un œil sur nos chérubins. 

A l’âge de 1 an et demi, Constance a réclamé d’aller à l’école

Une crèche coréenne.

A notre arrivée à Ulsan, ville au sud de la Corée, je suis tombée par hasard, au détour d’une rue, sur une crèche à taille humaine mais coréenne.

La directrice et son équipe étaient très accueillantes. Et elles ont gentiment rempli tous les papiers d’inscription à ma place. J’ai été une fois de plus agréablement surprise par la qualité des infrastructures et des sorties organisées avec ces petits bouts de choux. Sortie au musée de la mer, visite d’une ferme, spectacle de marionnette, ateliers de cuisine, cours d’anglais, activité sportives…

L’éducatrice, pour me rassurer, m’envoyait chaque jour des photos de Constance pendant ses activités.

Et bien sûr, en l’espace de deux mois, Constance s’exprimait en coréen. Et elle répondait aux enfants quand certains d’entre eux lui parlaient dans les kids café.

C’est bien ma fille. Tu seras moins nulle que ta mère pour les langues ! :)))

Et des activités en anglais

Constance a également suivi des activités en anglais. Elle s’est ainsi ouverte à cette langue dès son plus jeune âge. Puis, à notre retour en France, nous avons fait en sorte qu’elle garde cette langue. Ainsi aujourd’hui, à 4 ans et demi, elle joue très souvent en anglais.

Au retour en France, une formidable capacité d’adaptation

Souvent quand on élève un enfant dans un pays étranger, on craint un retard par rapport aux petits Français. Pourtant, au contraire, à notre retour en France ma fille, âgée de 2 ans, avait une capacité d’adaptation « incroyable » ! Et je cite la maîtresse française :))

En me remémorant, ces moments passés avec ma fille en Corée du sud, je réalise qu’ils m’ont permis de créer des moments rares et privilégiés avec elle. Une complicité mère fille si précieuse à mes yeux.

 
Un témoignage d’Annaig Feng Shui que vous pouvez contacter via son blog  www.annaig-fengshui.com

 

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