Expatriée à Curitiba au Brésil

brésil-curitibaMarianne est expatriée en famille à Curitiba où elle travaille comme professeur des écoles dans une école française. Elle nous raconte sa vie sur place.

Mes premières images du Brésil étaient plutôt axées vers la détente : samba, plumes, plage et tongs (j’en ai d’ailleurs fait mon avatar !).

Quant à mes premières émotions, elles étaient urbaines ! Habitant, jusqu’à mon arrivée à Curitiba, en maison, dans la campagne toulousaine, la surprise a été la découverte de cette grande ville aux immeubles de 20 ou 30 étages, aux grandes avenues à deux voies et au bruit permanent (surtout dans les premiers temps, lorsque nous logions à l’hôtel en plein centre-ville !).

Je me suis, par ailleurs aperçue que le climat n’était pas tout le temps aussi chaud qu’on pourrait l’imaginer ! Curitiba étant situé sur un plateau à 1000 mètres d’altitude, certains jours d’hiver, nous sommes contraints de sortir les manteaux !

Cependant, ce dont je me souviens surtout, c’est que j’avais l’impression que toute une nouvelle vie s’offrait à moi, que tout était à construire.

Le principal inconvénient, selon moi est de ne pas habiter dans une maison, avec un jardin où mes deux enfants pourraient jouer au foot autant qu’ils le voudraient : à présent, je dois les « sortir » pour les faire courir !!

Contrebalançant cela, il y a des avantages considérables à être ici. Tout d’abord, il y a la proximité avec toutes les richesses qu’offrent le Brésil (les chutes d’Iguaçu, la Pantanal, Rio, Salvador, le Nordeste et j’en passe) et que je n’aurais même pas envisagé de découvrir en vivant en France, car il faut beaucoup de temps pour appréhender ces merveilles et surtout beaucoup d’argent pour entreprendre un tel voyage.

Ensuite, l’autre avantage est la proximité avec les brésiliens : ils sont accueillants, souriants, prennent toujours le temps de bavarder un moment avec vous…bref, ils sont bien plus zen que nous, les européens.

Je suis professeur des écoles dans une école française, implantée au sein d’un établissement brésilien. J’ai uniquement des élèves français, qui ont quelques cours en commun avec des enfants brésiliens (sport, musique ou arts plastiques).

Se loger à Curitiba

Tout dépend ce que l’on recherche, et si on a une voiture, car Curitiba est une ville de 2 millions d’habitants et est, par conséquent très étendue. Les quartiers Ahù ou bien Barigui sont très agréables, car, contrairement aux quartiers de  « l’hyper centre » où la concentration de grands immeubles est très importante et, je dirais, un peu étouffante, dans les quartiers plus périphériques, il y a plus d’espace, plus d’endroits arborés.

De toute façon, quelque soit l’endroit où l’on s’installe, il y a toujours un parc à proximité pour aller courir, faire du vélo ou méditer.

Circuler

Il est très facile de se déplacer dans Curitiba : il y a un gros réseau de bus (mais pas de métro) et beaucoup de taxis aux prix très raisonnables.

J’ai mis, par contre, un peu de temps à me faire à la conduite dans Curitiba, car un très grand nombre de rues est en sens unique, avec souvent impossibilité de tourner à gauche ou de faire demi-tour : il faut donc arriver à anticiper et à savoir lire les panneaux qui indiquent quand il sera possible de tourner !

Faire ses courses

Il y a, bien sûr, des supermarchés où l’on trouve de tout, mais il n’y a pas autant de choix qu’en France. Par ailleurs, on trouve encore nombre de petits commerces, comme cela se faisait autrefois chez nous et qui ont tendance à disparaître : un vendeur d’ampoules, piles et fils électriques, une mercerie, une droguerie…

Mais l’endroit où adorent se retrouver les brésiliens le weekend, c’est le « shopping » : c’est l’équivalent de notre centre commercial, sans le magasin de produits alimentaires.

Il y a, par ailleurs, un grand nombre de « salão de beleza » qui regroupent manucure, pédicure, coiffeur, masseur et esthéticienne : il est le lieu de vie des femmes du quartier, le lieu où  l’on papote en se faisant belle, car le soin apporté à son corps est primordial pour les brésiliennes.

Enfin, on va souvent au restaurant, car il y en a beaucoup qui proposent des buffets où l’on paie au poids de l’assiette (quelque soit ce qu’il y a dedans).

Se faire aider à la maison

On peut facilement trouver une diarista : c’est une personne qui vient faire le ménage un ou plusieurs jours dans la semaine. Elle reste de 8 h du matin à 17 h et a, par conséquent, le temps de faire de nombreuses choses dans l’appartement ! Certaines familles emploient des empregadas, qui viennent chaque jour s’occuper de la maison.

Les brésiliens étant toujours à l’affût d’un petit revenu en plus, ils cumulent souvent plusieurs jobs et il est donc facile de trouver quelqu’un pour venir vous aider chez vous.

Se divertir, rencontrer des gens

Il existe l’association « Curitiba accueil »  qui propose des rencontres chaque semaine, pour les femmes qui, généralement, ne travaillent pas (car elles accompagnent leur mari expatrié et n’ont pas la possibilité de travailler sur place). Il y a, également des activités proposées pour les enfants, de temps à autres (à Noël, à Pâques…).

Il y a aussi l’Alliance Française , qui met en avant la culture et la langue française au travers de rencontres, d’expositions ou d’évènements, ainsi que de cours de langue française.

Mon blog Mamagalo :
C’était un blog destiné, au départ, à la famille : plutôt que d’écrire des mails à chacun, je donnais des nouvelles accessibles à tous ! J’ai l’impression, comme cela, de ne pas m’être coupée de mes proches et de faire toujours partie de leur quotidien. Et puis, c’est un peu comme si j’écrivais mon journal : j’y mets mes ressentis, mes émotions.  De plus, écrire me procure beaucoup de bonheur.  Dans mon blog, j’écris des anecdotes de ma vie quotidienne, les petits mots rigolos de mes enfants et, bien sûr, mes découvertes brésiliennes. J’espère, comme cela, que d’autres seront tentés par l’expatriation, ou au moins par une petite virée dans ce pays si riche !

Marianne, Mamagalo
Curitiba , Brésil mai 2013
Visitez son blog : https://mamagalo.over-blog.com/

 

Photo : on peut voir le centre historique où se tient le marché artisanal chaque dimanche : on y trouve des petits objets de déco, des jouets en bois, des tableaux et des stands de « pasteis », « d’empanadas » ou de crêpes brésiliennes, pour se restaurer. On peut aussi apercevoir un araucaria, arbre symbole de notre région.

 

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