Il n’est pas toujours aisé de poursuivre une activité professionnelle à l’étranger. Les questions de choix du statut, des démarches administratives à entreprendre ou encore des avantages salariaux à préserver restent essentielles. Le portage salarial à l’international résout de nombreux doutes. C’est en tout cas ce que Gilbert Salvi, vice-président de Powerchina, retire de son expérience avec Sage.
Qu’est-ce que le portage salarial ?
Le portage salarial est une modalité spécifique de contrat de travail temporaire, adaptée aux travailleurs autonomes qui souhaitent travailler à l’étranger. Il met en relation une entreprise dénommée « entreprise de portage salarial » et une entreprise cliente d’une part ; et d’autre part, un « salarié porté » et l’entreprise de portage salarial (Article L1254-1 du code du travail).
Ainsi, une entreprise cliente verse à l’entreprise de portage le montant prévu pour la réalisation d’une prestation donnée. A son tour, l’entreprise de portage verse un salaire à l’employé porté. Ce dernier rémunère l’entreprise de portage à travers une « indemnité d’apport d’affaire » fixée dans le contrat de travail (Article L1254-9).
En tant que salarié de l’entreprise de portage, le travailleur cotise au régime de protection sociale du pays d’accueil et s’acquitte de tous les prélèvements obligatoires et fiscaux dus. Il peut, s’il le souhaite, continuer à être rattaché au régime français des expatriés. Cette modalité permet d’éviter la création d’une société en droit local et de perdre les avantages que confère le statut de salarié, lors d’une activité de conseil ou d’expertise auprès d’entreprises à l’étranger.
Attention, l’entreprise de portage n’a pas vocation à trouver un employeur au salarié porté. Ce dernier est autonome et doit démarcher l’entreprise qui l’intéresse ou a besoin de ses services (Article L1254-2).
Mettre son expérience au service de l’international
Recourir à une société de portage salarial international, tel est le choix qu’a fait Gilbert Salvi. Cet ingénieur de formation a exercé tout au long de sa carrière de nombreux postes chez Vinci, pendant 27 ans, puis chez Bouygues Construction pendant 8 ans. A 60 ans, il quitte cette dernière entreprise mais l’envie de continuer et de mettre son expérience au service des autres est toujours présente.
Contacté par l’un des plus gros groupes mondiaux de la construction, Powerchina, il décide de poursuivre son aventure professionnelle à l’étranger : « Je n’avais jamais travaillé pour un groupe asiatique. Le challenge a très vite attisé mon intérêt » explique-t-il.
« J’ai commencé par passer un an au siège à Pékin, puis au Pérou pour ouvrir une filiale, puis au Mexique pour piloter un projet de construction hydraulique, et depuis je travaille au siège local de Powerchina Amérique, au Panama. » poursuit-il. Et les projets ne se tarissent pas pour lui : « Actuellement, je suis quatre projets : un aéroport au Pérou ; une infrastructure de traitement de l’eau en Colombie ; une ligne de métro au Brésil ; et un projet d’équipements civils sur le canal de Panama ».
Prolonger une carrière à l’international et concrétiser une opportunité avec la Chine : tels sont les deux leviers qui ont décidé Gilbert Salvi à opter pour le portage salarial.
Les atouts du portage salarial
Car lorsqu’il a été contacté par Powerchina, Gilbert a rapidement compris que la législation locale était un sérieux frein à son engagement : « En Chine, à 60 ans, pas question d’obtenir un contrat de travail local. Le droit du travail du pays impose la retraite à 60 ans aux chinois. » explique-t-il.
Il lui fallait recourir à un tiers pour pouvoir travailler en Chine, « Le portage salarial international m’est apparu comme la solution adaptée à l’ensemble des contraintes identifiées, par le groupe Powerchina comme par moi-même à titre personnel. ». Dans ce cas la modalité bénéficie aux deux parties prenantes, l’entreprise chinoise et le salarié porté.
« La solution de portage salarial m’a permis de prolonger ma carrière avec confort et facilité, d’autant que l’approche du droit international en Chine n’est pas aisée. La relation avec les services des ressources humaines du groupe Powerchina a vraiment été facilitée » estime aujourd’hui, Gilbert Salvi. L’entreprise de portage salarial joue ainsi un rôle déterminant d’intermédiaire entre l’entreprise étrangère et le consultant et assume les aspects administratifs souvent compliqués à gérer.
Il est ainsi important de bien choisir cet intermédiaire afin de « se laisser porter », selon les termes de Gilbert Salvi, en toute confiance.
Sage, un accompagnement sur mesure
Gilbert est un salarié porté par la compagnie Sage, depuis 5 ans. « Je ne connaissais pas Sage à l’époque et j’ai consulté plusieurs entités de portage salarial international. Dès mes premiers échanges avec Bernard Rozinthe, j’ai apprécié le niveau d’écoute et de personnalisation du service. La relation a très vite été facile et efficace pour clarifier les sujets, adapter les solutions à ma situation particulière et à cette expatriation en Asie. » ajoute-t-il. Sage proposait en outre un revenu net plus intéressant que les autres compagnies de portage qu’il avait consulté.
L’expatriation est souvent un saut dans l’inconnu et l’assurance d’être correctement accompagné dans cette aventure est un service inestimable. Sage met ses salariés portés au cœur de son activité. Mais la bonne entreprise de portage ne néglige pas non plus les intérêts de l’entreprise qui engage un consultant indépendant. Elle l’accompagne dans une gestion des ressources humaines souvent compliquée. Gilbert assure d’ailleurs que le groupe Powerchina a sollicité Sage pour d’autres missions internationales.
Gilbert Salvi en est certain : il y a bien une vie professionnelle pour les seniors, et à l’international, les profils expérimentés sont recherchés. Aussi faut-il se lancer dans l’aventure sans toutefois négliger un vrai filet de sécurité. C’est ce que procure l’entreprise de portage salarial Sage.
