Suis-je moi-même en expatriation ? Résultats Baromètre Expat Communication 2023

être soi-même en expatriation

Cette quatrième et dernière enquête de 2023 s’est penché sur les thèmes de l’identité, de l’écologie et de l’interculturel dans le contexte de l’expatriation. Vous avez été plus de 2100 à y répondre.

Moral des expatriés : décrochage du moral chez les femmes

C’est un chiffre que nous surveillons de près : le moral des expatriés fait l’objet d’une question dans chacune de nos enquêtes depuis 2021. Si les chiffres semblent se stabiliser et ne plus connaître de pics comme au moment de la pandémie, pour la première fois depuis le début de 2021, les niveaux de moral des femmes et des hommes ne suivent plus la même courbe. En novembre 2023, les femmes expatriées terminent l’année avec un niveau de moral à la baisse avec une note de 63/100 au lieu de 66/100 à la même époque en 2022. A noter que le moral des hommes remonte ce mois-ci à 70. On peut donc parler de décrochage pour les femmes expatriées.

A noter que si l’on prend le segment précis des conjoints expatriés femmes, ce chiffre baisse à 62,84 points.

Puis-je être moi-même en expatriation ?

Globalement, oui, à 52 %, les expats se sentent eux-mêmes à tous les niveaux : religion, traditions, nourriture, sexualité, amitiés, etc. Bonne nouvelle, donc. Si l’on regarde de plus près, vous répondez « non » sur 3 principaux items :

  1. Les amitiés : « je dois dissimuler mes pensées ou changer mon comportement pour pouvoir développer des amitiés » à 23 %
  2. L’argent : « les relations avec l’argent dans mon pays d’accueil ne correspondent pas à mes valeurs » à 15 %.
  3. La nourriture : « je ne peux pas boire et manger ce que je veux » à 14 %.

L’intégration dans la communauté et les valeurs

84% des répondants ressentent un besoin de s’intégrer dans la communauté au pays d’accueil, qu’elle soit expatriée ou locale. Pour y arriver ils vont se conformer aux usages, conventions et valeurs des gens qui les entourent, même si celles-ci ne sont pas en phases avec les leurs.

A la question : « L’expatriation a-t-elle ébranlé vos valeurs d’une manière ou d’une autre? » vous répondez NON à 48%.

Expatriation et écologie

Si les résultats sont à peu près stables par rapport à l’année dernière, ils recouvrent de forts décalages selon l’âge des répondants.

Ainsi, si seuls 18% des plus de 60 ans estiment que leur empreinte carbone a augmenté du fait de leur expatriation, cette proportion dépasse les 40% pour toutes les tranches d’âge en dessous de 50 ans. Et si seuls 10% des moins de 60 ans se sentent jugés en raison de leur bilan carbone d’expatriés, c’est le cas de près de la moitié des moins de 30 ans.

Cependant, il y a un pas entre la conscience et l’action écologiques. Surtout dans ce domaine où les enjeux sont complexes. Si bien que finalement, les tranches d’âge les plus impliquées au quotidien pour limiter leur empreinte écologique sont les 40-49ans et les 50-59ans (58% de passage à l’action pour 47% des moins de 30 ans et 44% des plus de 60 ans).


👉Retrouvez-nous le 13 décembre à 14h30 (heure de Paris) pour la synthèse des résultats 2023 du Baromètre Expat Communication, en direct des Salons du Quai d’Orsay à Paris. Inscription obligatoire.

FemmExpat vous conseille également :

Mon quotidien en expatriation : résultats de l’enquête 2023

Ma carrière à l’étranger : résultats de l’enquête 2023

Pourquoi partir en expatriation ?

Bouton abonnement NL FXP

Autres articles dans la catégorie

  • Echangez avec d’autres expats !

  • Nos conférences en ligne

  • Podcast

  • Agenda

  • Rejoignez-nous sur Instagram !

  • Qu'apprend-on en expatriation ?

    Avec l’expatriation, comment change notre regard sur notre pays d’origine ?

    Et notre perception de la santé, de l’éducation, ou notre rapport au travail ?

    Et puis…

    Comment se forme-t-on ? Dans quels domaines ? Que transmet-on ?