DYSLEXIE ET ENSEIGNEMENT ANGLO-SAXON : SPECIAL NEEDS

Quand les besoins spécifiques de l’enfant sont mieux appréhendés dans le cas d’une expatriation dans un pays anglophone.

enfant

L’expatriation peut dans certains cas apporter plus de soutien à un enfant en difficultés d’apprentissage que la « home » patrie.

Notre cas en est l’illustration. Nous sommes arrivés au Kenya il y a 10 ans avec David 5 ans et Loranne 2 ans. Originaire de Belgique, la langue principale à la maison était le français, puis le persan, nous avons décidé de mettre les enfants dans le système anglais vu leur jeune âge et pour palier au non apprentissage du néerlandais fort important en Belgique.


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Au-delà du bilinguisme, l’élément majeur a été via le système anglais une détection très rapide de problèmes d’apprentissage pour notre fille. Ce dès ses 4 ans et une mise en place de cours individualisés via l’école.

A 6 ans, Loranne a été officiellement diagnostiquée comme ayant des problèmes de dyslexie et d’attention (via moult tests des profs, psycho, pédiatre et participation de nous parents via des formulaires). Une fois cette situation établie, elle a pu bénéficier de cours durant la journée à l’école via des professeurs spécialisés – cours individuels ou en petits groupes, soit à la place de cours généraux de maths ou à la place de cours de français.

Mon point est que le système français ou belge fait peu de place pour ce genre d’élèves. L’esprit anglophone est tout à fait différent, et en dehors des profs spécialisés, le restant du corps enseignant est plus informé et ouvert à un enseignement intégré.
En tant que parent, je trouve unique la chance donnée à notre enfant de rester dans un enseignement traditionnel, de pouvoir facilement communiquer avec les profs standards et ceux des « special needs », pratiquement pour l’enfant et la famille pas besoin de surcharger les fins de journée, mercredi ou samedi, financièrement c’est génial, et pas de casse-tête de psycho et autres eux-mêmes expat et qui changent régulièrement.

Après autant de temps au Kenya – 10 ans- je suis à l’aise en anglais mais j’ai beaucoup d’info via l’association TDHA Belgique (Troubles de Déficit d’Attention et d’Hyperactivité), son site web,  son Forum. D’après ce que je lis sur ces forums concernant la France, la Belgique, … obtenir un rendez-vous avec un pédiatre spécialisé, des suivis psychologiques est beaucoup plus rapide ici au Kenya- du moins à Nairobi où il y a une large communauté d’expatriés.

A plusieurs reprises des personnes bien intentionnées en Belgique m’ont demandé si l’on n’envisageait pas de rentrer en Belgique pour Loranne : surtout pas ! Elle bénéficie ici, et nous, parents d’une ouverture d’esprit précieuse.

Chaque famille est unique mais il est difficile d’imaginer le plus que l’expatriation peut également apporter pour des familles en « special needs ». Je tenais à partager cette heureuse découverte.

Nathalie Tamigneaux.

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