Belges de l’étranger : une association rien que pour vous !

ufbe FemmExPAT

Amies Belges, cet article est pour vous, et rien que pour vous. Avouez, pour une fois que vous n’êtes pas obligées de partager un bon plan francophone avec vos amies Françaises… Alors de quoi s’agit-il ? Nous avons rencontré cette semaine Diego Angelini, Conseiller expatriation à l’Union francophone de Belges de l’étranger. Il a répondu à nos questions.

Combien y a-t-il de Belges installés hors de Belgique ?

Il y a 500 000 Belges à l’étranger dont la moitié environ sont francophones. Ces Belges sont à leur grande majorité installés dans les pays limitrophes, car il faut préciser que de nombreux retraités choisissent de profiter de leurs vieux jours au soleil dans le sud de la France ou en Espagne par exemple ; il y a beaucoup d’étudiants également. Les expats belges actifs forment le reste de cette population. Ce que l’on note depuis quelques années ? Les conjoints hommes sont de plus en plus nombreux. Autre évolution depuis 2 ou 3 ans: moins de départs en famille, plus de célibat géographique. Le Covid est passé par là.

UFBE

Quel est le rôle de l’UFBE ?

Contrairement aux Français de l’étranger, les Belges expatriés ont moins de liens formels avec leur pays d’attache. Bien sûr, les Consulats tiennent leur rôle de protection des personnes à l’étranger, mais en Belgique, point de représentants politiques, pas de règles dédiées aux problématiques des expatriés. Alors l’UFBE, fondée il y a plus de 50 ans défend en Belgique les intérêts des Belges à l’étranger, et, d’autre part, les aide à résoudre les innombrables problèmes de tout ordre qui se posent à eux aussi bien avant leur départ que lors de leur retour ou pendant leur séjour hors du pays.

Concrètement, comment cela se passe ?

Nous sommes une ASBL (Association) financée en partie par Wallonie-Bruxelles International (WBI) qui est l’agence chargée des relations internationales Wallonie-Bruxelles et par les cotisation de nos membres. Nous comptons 4000 membres actifs. L’adhésion coûte 70€ la première année (60€ les suivantes).

Notre rôle est d’une part un rôle d’informateur en amont : rappels des calendriers de déclaration fiscale, nouveautés réglementaires, etc. Nous avons comme mission d’informer nos compatriotes des formalités qu’ils doivent accomplir depuis l’étranger et comment. Un exemple récent concerne les déclarations sur l’euthanasie, que les postes consulaires ne peuvent recevoir par exemple.

Et au quotidien, nous répondons à des questions ponctuelles. Nous nous efforçons d’apporter des solutions à des problèmes administratifs de tout ordre : protection sociale et retraite, accès aux soins, mais aussi allocations de chômage, ou immatriculation de voiture. Et bien sûr, nous préparons les expats à leur retour en Belgique. En moyenne, nous répondons à une cinquantaine de demandes par semaine. Les questions vont des équivalences universitaires à la législation concernant le télétravail…

Nous éditons un journal papier et une newsletter (à laquelle on peut s’inscrire librement !)

Avez-vous des délégations locales ?

Oui, nous avons une vingtaine de délégués répartis sur les 5 continents. Ils s’efforcent d’accueillir si besoin les expatriés arrivant dans leur pays et de les mettre en contact avec d’autres associations.

Comment vous joindre ?

Pour toute question, n’hésitez pas à contacter l’UFBE par email : info@ufbe.be.

Toutes nos coordonnées sont accessibles sur le site de l’UFBE !

Bouton abonnement NL FXP

FemmExpat vous conseille de lire également :

Mutation en Suisse ou en Belgique : retour ou nouvelle expatriation ?

Belgique : un accès aux soins fluide, rapide et simple !

Recherche d’emploi à l’étranger : par où commencer ?

L’interculturel, une formation qui dure toute la vie !

Autres articles dans la catégorie

  • Echangez avec d’autres expats !

  • Nos conférences en ligne

  • Podcast

  • Agenda

  • Rejoignez-nous sur Instagram !

  • Qu'apprend-on en expatriation ?

    Avec l’expatriation, comment change notre regard sur notre pays d’origine ?

    Et notre perception de la santé, de l’éducation, ou notre rapport au travail ?

    Et puis…

    Comment se forme-t-on ? Dans quels domaines ? Que transmet-on ?