Le retour de l’expat au pays

Le-retour-de-l-expat-au-pays-UNE femmexpatVous vous êtes déjà mis dans la peau du type qui raconte à tout le monde qu’il a été kidnappé par les extraterrestres, qu’il a vécu sur une autre planète et qu’il en est revenu ?

Non ? C’est donc que :

A. Vous êtes encore expat et ne voyez LE pays que comme un grand club de vacances.
B. Vous n’avez jamais quitté votre lopin de terre et pensez que la vie ailleurs n’existe pas.

 

Le jour du Grand Retour a fini par arriver

Quand je suis partie avec bébés et bagages à Lisbonne pour rejoindre Mr Monchéri, je balayais d’un revers de la main toute mention de retour. J’étais bien trop occupée à essayer de planter mes repères dans ce bourbier d’inconnu.

Et pourtant, par un étrange phénomène extratemporel, les 2 ans prévus se sont écoulés et le jour du Grand Retour a fini par arriver.

 J’ai débarqué à l’aéroport de Luxembourg, un bébé devenu petite fille dans une main, un plus grand garçon dans l’autre et, autour du cou, le même mari fouillant dans mon sac pour trouver les papiers de la voiture de location.

J’ai regardé un instant s’éloigner l’étrange vaisseau qui venait de nous redéposer à la case départ de notre vie, à un endroit bizarrement nommé « Arrivée ».

 

Tout était familier et pourtant si différent

Voici, pour vous, une liste non exhaustive de mes premiers « contre-chocs » :

 

1. La radio de la voiture parle français ! 

Je comprends tout sans effort, même ce que je ne veux pas entendre. « Grippe, crise… », des mots que j’ai refusé d’apprendre en portugais.

 

2. Il y a du vert partout ! 

Le soleil ne brûle rien ici, il arrive tout juste à alimenter les conversations.

 

3. Oui, c’est très chouette de retrouver la famille et les amis… 

Mais NON, ils ne veulent pas voir les films et les photos de là-bas ! Ce qui les intéresse, c’est, au mieux, la bonne bouteille de Porto qui traîne dans vos bagages. (Les souvenirs de soleil couchant sur le Tage sont à garder précieusement et à murmurer le soir aux oreilles endormies des petits : « Tu y étais, mon chéri, ne l’oublie jamais »)

 

4. Il est définitivement devenu impossible d’acheter un classeur neuf un dimanche à 20h. 

Ici, tous les magasins ferment à 18h, 6 jours sur 7. La société de consommation a des limites, non mais quand même ! Mieux vaut donc se forcer à lire l’agenda du Fifi le vendredi soir, sous peine d’être taxée de mère indigne par l’instituteur le lundi matin.

 

5. L’automne commence en septembre…

Et, même quand on annonce une belle journée estivale d’arrière saison, il peut ne faire que 7c° le matin devant l’école ! (Ricanez, mères du cru, devant les lèvres bleutées de mes fifis grelottants. J’étais sur la plage le 5 janvier moi, Na !)

 

6. En expatriation, une femme qui ne travaille pas est une valeureuse aventurière du quotidien… 

Au pays, une femme sans emploi est une simple ménagère…

 

7. Ici, quand une voiture klaxonne derrière vous, c’est que vraiment vous roulez mal !

S’il n’y avait qu’une seule chose à retenir de toute cette aventure (heureusement, ce n’est pas le cas !), je retiendrais celle-ci : « Expat, Ex-expat ou Pas-expat-du-tout, il n’y a que l’herbe qui peut être plus verte ailleurs, tout le reste non. Ce qui compte est donc de profiter de la vie telle qu’elle est à l’endroit où on se trouve ! »

 

Bonne retour dans votre bout de monde à vous.

 

Vinciane 

 

FemmExpat vous conseille de lire :

Retour en France : Vis ma vie d’impatrié !

 

 

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