A Varsovie, la nuit tombe très tôt, et pour Marion, qui y est installée depuis un peu plus d’un an, ce creux de l’hiver est long, très long. Alors pour égayer cette période, et sans doute pour accélérer l’arrivée à Noël, elle a créé un podcast, en famille. Et en 48 h !
Redonner de la lumière après une première année d’expatriation en mi-teinte
Marion est arrivée à Varsovie après avoir passé 4 années à New York. Sacré contraste pour cette juriste reconvertie en Doula et mère de 4 enfants :
« l’installation, l’acclimatation, mon dernier enfant encore au sein : j’avais du mal à connecter avec mes enfants. Je cherchais un moyen de donner une nouvelle dynamique à notre vie de famille et surtout, de donner un nouveau souffle au rituel de l’histoire du soir. Fin novembre, après 10 jours de gastro (vie-ma-vie-de-mère-de-famille-nombreuse-en-hiver), je partage mon idée avec mon aînée de 10 ans : « Et si on créait notre podcast ? » »
Créer un podcast en 48h : elle l’a fait
C’était un 29 novembre. Très vite, lui vient l’idée d’un calendrier de l’avent avec la diffusion d’un podcast par soir. Pour Marion, qui n’a jamais publié de podcast, c’est un nouveau challenge.
« Je suis allée sur Google, j’ai tapé ‘comment créer un podcast en 48h’ et je me suis laissée guider. Je n’ai acheté aucun matériel, on enregistre depuis mon téléphone ! »
Et les premiers résultats sont là ! Le 1er décembre, le 1er épisode est lancé. Objectif : 1 par soir jusqu’à Noël. « Après, on verra ».
Un podcast en famille : la spontanéité avant tout
Marion écrit le début de l’histoire qu’elle va lire puis, la suite est improvisée ensemble mais menée par les enfants et cadrée par leur maman. C’est un travail d’équipe car il nécessite d’être tous à l’écoute les uns des autres afin de mener l’histoire à son terme sans trop s’évader et sans incohérence…
Chaque soir, ils composent l’histoire du lendemain, c’est vraiment de la composition, ils écrivent le morceau puis le jouent !
« Le plus compliqué, c’est de suivre le rythme des enfants : enregistrer à un moment où ils ne sont pas trop fatigués, donc faire attention aux horaires d’enregistrement. Ensuite, j’essaie au maximum de ne faire qu’une prise pour conserver la spontanéité du moment. L’important est que cela reste un moment de plaisir et de rigolade, même si travailler avec ses enfants est un sacré projet managerial ! Je dois prendre sur moi pour rester dans le jeu et ne pas laisser surgir le stress lié à la fréquence de publications que je leur ai imposée…c’est un bel exercice de lâcher – prise, accepter dès le départ que cela ne pourra pas être parfait.
C’est vraiment une belle expérience de complicité familiale, tout en jouant un rôle qui renforce leur confiance en eux, les enfants enrichissent leur imagination, leur vocabulaire, améliorent leur qualité d’écoute et de concentration.»
On apprend au jour le jour et on continuera sans doute après Noël… mais à un rythme différent. En tous cas, les souvenirs seront là ! »
Pour retrouver « Une histoire pour un soir » rendez-vous sur : Une histoire pour un soir ou Une histoire pour un soir sur Apple Podcasts !
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