Par Joachim Dos Santos
Je m’appelle Joachim Dos Santos et je suis le nouveau professeur d’anglais pour les élèves des quatre dernières années du Baccalauréat International (IB). Les mots suivants servent à illustrer mon expérience durant ces trois premiers mois à l’École Internationale Montgomery.
Ouverture des portes – découvertes
Une citation ancienne de l’un des maîtres de la philosophie grecque, Aristote, dit que « éduquer l’esprit sans éduquer le cœur n’est pas du tout une éducation ». Pensez ce que vous voulez, mais s’il y a une chose dont je suis certain, c’est qu’il serait très fier de l’éducation dispensée ici à l’École Internationale Montgomery.
Un petit havre d’éducation caché sous les arbres fleurissants du carrefour entre les communes d’Etterbeek et de Woluwe-Saint-Lambert, l’EIM est un coeur éducatif, dont les battements sont rendus possible par sa famille d’étudiants et de son staff. Les portes qui s’ouvrent révèlent la voie vers un monde où les esprits et les cœurs ouverts résonnent dans un brouhaha céleste.
Je me souviens de la première fois où j’ai franchi ces portes. C’était pour ma première réunion avec les directeurs d’école. Alors que j’attendais, penché, le dos appuyé sur les murs blancs titane, chaque élève qui passait devant moi me saluait comme si je leur enseignais depuis des années. Des vagues de « Bonjour Monsieur » et de Good-morning Sir” fusaient de toutes parts. Gardez ceci en tête : ils n’avaient absolument aucune idée de qui j’étais.
Une école, une grande famille
EIM est une école internationale qui enseigne le programme du International Baccalaureate (IB). Le programme de l’IB est rigoureux – avec ses abréviations ahurissantes – IA, EE, TOK, HL, SL (la liste est longue) et ses exigences difficiles. Comment les élèves dérivent-ils dans ces eaux dangereuses, dans ces rapides rugissants de l’éducation ? Grâce aux cours, bien sûr, mais aussi grâce à la colle qui les lie – grâce à un groupe d’élèves qui naviguent ensemble, traversant les courants qui s’entrecroisent, brisant les rochers des devoirs formatifs et sommatifs avec pour arme principale l’ouverture de leur cœur et de leur esprit. Les puissances en jeu, les dieux de l’IB, veillent sur leur domination, et leurs tâches envoûtantes et stressantes sont vaincues par la belle camaraderie des élèves de l’EIM.
Promotions scolaires mis à part, des élèves du MYP5 se promènent dans les couloirs en discutant avec leurs aînés, des élèves de DP1 ou DP2, des sourires éclatants sur leur visage. Des sourires. C’est une chose que les élèves et le personnel de l’EIM semblent tous avoir. Un pouvoir spécial de transmettre les attitudes les plus positives au sein et en dehors de la classe – un pouvoir partagé par tous ceux qui franchissent les portes de l’EIM et descendent ses couloirs, ou montent ses escaliers qui rappellent la magie de Poudlard, la fameuse école pour sorcières et sorciers.
Alors que les discussions portent sur les devoirs à venir, sur les raz-de-marée de stress qui semblent augmenter chaque jour, une aura magique se dégage des murs. À ma gauche, un élève aide un autre à faire ses devoirs de physique. Derrière eux, se trouve la bibliothèque. La bibliothèque de l’école secondaire est un vrai cocon de savoir. L’EIM renferme dans son coffre, d’innombrables trésors, une myriade de joyaux littéraires pour tous. Qu’il s’agisse de lectures obligatoires pour les cours ou de romans populaires, la bibliothèque en elle-même est la preuve vivante de cette famille fascinante, de cette union entre élèves — entre professeurs.
Autour d’une table ronde qui évoque les grandes légendes arthuriennes, étudiants et professeurs travaillent sur leurs prochains devoirs, ou leur prochains cours. Il règne autour de cette table un sentiment d’équité et d’égalité. C’est ce même sentiment d’équité, d’égalité, d’ouverture d’esprit qui pénètre les strates de toute l’école — de toute la communauté de l’Ecole Internationale Montgomery.
Premières Impressions, Réflexions Finales
Il y a quelques semaines, j’ai donné un cours à des étudiants de MYP4 sur le concept des premières impressions – sur le fait que les premières impressions peuvent souvent changer, être transformées. Eh bien, je pense que l’on peut dire que ma première impression de l’EIM est restée la même que celle du premier jour. L’énergie positive qui rayonne à tous les niveaux, l’aura chatoyante que portent les élèves et les professeurs n’ont cessé de m’impressionner.
Mais en fin de compte — qu’est-ce que j’en sais ? J’enseigne ici depuis trois mois – comment puis-je commencer à comprendre une école avec une expérience aussi limitée ? Ces questions me traversent l’esprit alors que je jette ces mots sur la page – cherchant un moyen d’englober le cœur de cette école en seulement quelques mots. En tout cas — il y a une chose dont je suis sur: la cohésion sociale et émotionnelle entre les élèves, entre les enseignants et le personnel, entre tous les membres de la communauté EIM est un véritable cadeau – un cadeau qui ne cesse de m’impressionner.
Pour une raison inconnue, il semble que je ne puisse pas enlever le sourire qui se dessine sur mon visage. Au moment même où j’écris ces lignes, je souris bêtement à l’écran de mon ordinateur. Il semble que ce soit un sourire inamovible. Un sourire qui, chaque jour passe au sein de cette école, se drape lentement sur votre visage, un sourire qui devient inévitablement une partie de vous – un sourire qui vient en faisant partie de cette grande famille — de la grande famille de l’École Internationale Montgomery.
Ceci est un publi-rédactionnel.
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