Créativité, activité et service : oser se challenger avec le programme de l’IB à l’EIM

Margot Oleksak est coordinatrice du programme CAS (Créativité, Activité et Service), point central des années diplômantes du Baccalauréat International (IB), à l’Ecole Internationale Montgomery (EIM) de Bruxelles. Ce programme pousse les élèves à s’investir personnellement dans des projets artistiques, sportifs, ou de service à la communauté. Nous nous sommes entretenus avec elle pour en savoir plus sur son rôle et sur le programme CAS.

Vous êtes coordinatrice du programme CAS à l’EIM de Bruxelles, pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste ce programme ?

Margot Oleksak : Le CAS est une des « matières » à valider pour l’obtention du diplôme de l’IB, c’est un programme qui court sur les deux années du diplôme, DP1 et DP2. Il ne s’agit pas d’une matière notée, sa validation est liée à mon appréciation tout au long de ces deux années. Pour les élèves, il s’agit de participer, créer, mettre en route des projets de Créativité, d’Activité (sportifs) et de Service. En un mot, les élèves doivent s’investir concrètement dans des projets réunissant une, deux ou trois de ces composantes. Des activités créatives, des activités sportives, ou des expériences tournées vers le service à la communauté. Par communauté, on peut englober la classe, l’école et les familles qui la fréquentent, mais aussi le quartier, la ville, et voir encore plus large.

Quel est l’objectif du programme CAS ?

Margot Oleksak : L’IB a pour mission de former des étudiants non seulement académiquement prêts à se lancer dans des études poussées, mais aussi, et peut-être surtout, à former des individus prêts à prendre leur place dans ce monde, à en devenir des acteurs investis, curieux, motivés, indépendants et moteurs d’un monde meilleur. Le CAS est très clairement au service de cet objectif. L’idée est que les élèves s’essaient à autant d’expériences que possible. Au-delà de faire ces expériences, ce qui nous tient à cœur, c’est leur capacité à porter une réflexion sur cette expérience.

Ce n’est donc pas tant l’expérience qui compte que la réflexion qu’on y porte ?

Margot Oleksak : L’expérience compte, c’est certain. Nous n’approuvons pas toutes les idées, tous les projets. D’ailleurs je veille à pousser les élèves hors de leur zone de confort, à tester et tenter des choses qui ne leur sont pas nécessairement naturelles, ou à aller plus loin que ce vers quoi ils vont spontanément. L’idée derrière est de chercher le challenge personnel. Se frotter à d’autres choses leur apporte tellement ! Ils apprennent ainsi à mieux comprendre leur fonctionnement propre, à connaître leurs limites, à se découvrir des qualités qu’ils ne soupçonnaient pas, à développer de nouvelles compétences et puis aussi à comprendre pourquoi un projet n’a pas marché. Il est très rare qu’un projet soit vraiment un échec. Et en tout état de cause, ce n’est jamais un échec lorsqu’on réussit à analyser le pourquoi de cet échec. Je pourrais presque dire que la réflexion importe plus que l’expérience elle-même, oui.

Avez-vous des exemples de projets CAS réalisés par des élèves de l’EIM à partager avec nous ?

Margot Oleksak : Ce n’est pas ce qui manque ! Nos élèves participent à toutes sortes d’actions. Cela va d’actions “one shot”, qui sont une opportunité liée à un endroit et à un moment, comme par exemple réaliser une présentation après la visite de l’Opéra Garnier à Paris lors d’un voyage scolaire, participer à un stage de surf de 2 jours pendant des vacances, participer à une Marche pour le Climat. 

D’autres projets sont plus à moyen terme : s’impliquer dans la décoration et les animations de l’école pour Halloween, concevoir et réaliser les décors de la pièce de théâtre de fin d’année, s’entraîner et participer aux 20km de Bruxelles, par exemple. 

Enfin d’autres projets sont à plus long terme : l’apprentissage d’un nouvel instrument de musique, s’engager dans une mission de tutorat en mathématiques auprès des plus jeunes, animer un blog tout au long de l’année, réaliser un recueil de poésie, se charger de la conception du yearbook de l’EIM, composer tout un album musical, etc. Il me serait bien difficile d’énumérer tous les projets mis en œuvre tellement il y en a et tellement ils sont variés !

EIM

En quoi pensez-vous que ces projets réalisés dans le programme CAS soient un plus pour les élèves ?

Margot Oleksak : Au-delà du but de les pousser à s’impliquer pour leur communauté et à devenir porteurs de projets, il ne fait aucun doute que chaque portfolio est un argument de sélection à l’université pour chaque élève. L’EIM a des résultats excellents à l’IB, avec une moyenne de 5 points supérieure à la moyenne internationale de l’IB. Tous nos élèves sont pris dans leur premier choix d’université, et il est certain que le portfolio apporte pour les universités, entre deux dossiers excellents, la démonstration d’une personne complète, impliquée, curieuse et active. Les universités anglo-saxonnes regardent beaucoup ce qui est fait en dehors de l’aspect purement scolaire, et valorisent vraiment toute forme d’investissement personnel dans des projets et activités extra-scolaires. Ces portfolios sont un grand plus.

Vous n’êtes pas vraiment professeur, ni purement tutrice, comment abordez-vous votre rôle au sein de l’EIM ?

Margot Oleksak : En réalité, je suis bibliothécaire depuis de nombreuses années, et j’ai accompagné la précédente coordinatrice du CAS. Je crois que je cumule deux qualités pour tenir ce rôle : je connais bien les élèves, qui fréquentent la bibliothèque depuis qu’ils sont à l’école, ce qui me permet de savoir comment les challenger dans leurs projets, et j’aime faire preuve d’inventivité et de créativité, assez naturellement. Je tisse avec les élèves une relation de confiance mutuelle depuis leurs plus jeunes années, cela me permet un accompagnement personnel et dosé selon les temps forts de l’année. On pourrait presque dire que je suis un coach !

Nous vous laissons le mot de la fin…

Margot Oleksak : Je dis toujours que le CAS peut être la partie la plus drôle du Diploma Programme (DP), qui est par ailleurs très exigeant sur le plan académique. Le dépassement académique est important, mais… profiter de ces années du diplôme pour oser, se dépasser, apprendre sur soi-même, se préparer à l’université, c’est grâce au CAS qu’on peut le faire !

Pour en savoir plus, téléchargez gratuitement la brochure de l’Ecole Internationale Montgomery (EIM).

école internationale montgomery

Ceci est un publi-rédactionnel.

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Entretien avec Danielle Franzen, de l’Ecole Internationale Montgomery

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