Tour du monde du chouchoutage : animaux de compagnie et interculturalité

animaux de compagnie

Embarquons pour un voyage unique à travers le monde pour explorer la manière dont différentes cultures chérissent (ou non) leurs animaux de compagnie. Que vous soyez en France, aux États-Unis, au Japon, en Corée du Sud, en Inde, en Chine, en Thaïlande, au Mexique, aux États-Unis, en Argentine ou en Colombie, chaque coin du globe a sa propre manière spéciale de traiter nos adorables compagnons à quatre pattes. C’est parti pour un tour du monde du chouchoutage où la langue universelle est l’amour pour nos animaux !

Notre relation envers les animaux de compagnie :

Comme c’est le cas pour l’éducation, la cuisine, les habitudes de vie, chaque culture a sa propre manière d’aborder la relation à l’animal. Certains pays accordent une place prépondérante à leurs animaux, les considérant comme des membres à part entière de la famille, tandis que d’autres peuvent adopter une approche plus pragmatique et détachée, les considérant davantage comme des compagnons. En tant qu’expatrié, il est essentiel de comprendre ces différences culturelles pour s’adapter au mieux dans son pays d’adoption.

Quelques exemples :

  • France : Dans l’Hexagone, les animaux sont choyés comme des membres de la famille, ils ont d’ailleurs le statut d’ “êtres vivants doués de sensibilité” selon le Code civil. Nourriture, soins vétérinaires, accessoires et autres, les Français dépensent en moyenne 943 euros par an pour leurs animaux de compagnie.

Revers de la médaille : les Français sont champions des abandons d’animaux en Europe avec plus de 100 000 abandons par an…

  • Aux États-Unis, où l’on compte plus de 89 millions d’animaux de compagnie, les attitudes varient considérablement en fonction des régions. La plupart des états sont bien en avance sur les pays européens et proposent à l’animal une place majeure dans le foyer familial. Les gammes de services, produits et soins animaux y sont bien plus développées qu’en Europe ! Hélas, dans d’autres états, nos boules de poils sont traitées de manière beaucoup plus pragmatique.

  • Brésil : On observe cette même tendance au Brésil avec un contraste encore plus marqué entre les villes économiquement développées et les zones rurales. Les services pour boules de poils pullulent à Rio de Janeiro ou à São Paulo alors que dans les zones plus reculées la relation à l’animal est beaucoup plus terre-à-terre.

  • Japon : Au pays du soleil levant (et de Maneki-Neko), on est fous d’animaux, surtout ceux qui sont “kawaii” (mignons) mais cet engouement a une face plus sombre avec des élevages où les animaux sont exploités dans des conditions difficiles et les abandons font rage.

  • Inde : La relation des Indiens avec les animaux diffère de celle des Occidentaux. Elle est moins étroite : la notion d’animaux de compagnie faisant partie intégrante de la famille est moins répandue. Si vous êtes vu en train de caresser un chien dans la rue, votre comportement peut être perçu comme étrange ou amusant.

Et pour les soins ?

Les pratiques vétérinaires et les normes de soins animaux varient considérablement d’un pays à l’autre. Certains endroits peuvent avoir des services vétérinaires de pointe, tandis que pour d’autres, les soins pour animaux de compagnie peuvent être plus rudimentaires. Se familiariser avec les ressources disponibles et les pratiques médicales locales est essentiel pour garantir le bien-être optimal de votre animal en tant qu’expatrié en prenant vos dispositions.

Quelques exemples :

  • France : Les vétérinaires français prennent soin de nos compagnons avec la même attention que pour les membres de notre famille. D’ailleurs les assurances pour animaux sont de plus en plus courantes pour assurer une santé optimale.

  • Aux États-Unis, les animaux bénéficient d’une médecine vétérinaire de pointe qui peut être très coûteuse, d’où l’essor des assurances couvrant tout, des vaccins aux visites d’urgence.

  • Émirats Arabes Unis : Face aux tarifs élevés des soins vétérinaires dans l’Émirat. Les propriétaires de chiens et de chats aux Émirats arabes unis manifestent un intérêt croissant pour l’obtention de produits d’assurance dédiés à leurs animaux de compagnie.

  • Brésil : Bien que non autorisées à utiliser le terme « assurance pour animaux de compagnie », les compagnies d’assurance brésiliennes étendent leur couverture pour les propriétaires d’animaux de compagnie. L’autorité de régulation du pays considère cette solution comme un simple « service d’assistance » lié à des produits plus traditionnels.

Les réglementations d’un pays à l’autre

Les règles et réglementations entourant les animaux domestiques peuvent également différer sensiblement d’un pays à l’autre. Certains endroits peuvent imposer des restrictions strictes (notamment sur certaines races) tandis que d’autres peuvent avoir des règles plus souples. Pour éviter toute mauvaise surprise, nous vous demandons d’être très attentifs aux réglementations propres aux animaux dans le pays où vous vous expatriez !

  • Union Européenne : Comme dans divers aspects de la vie quotidienne de ses citoyens, l’Union Européenne a établi une base législative commune à tous ses pays membres afin de faciliter la mobilité des animaux à l’intérieur de ses frontières.

    En vertu de ces règles, chaque individu est autorisé à voyager avec un maximum de cinq animaux. Les chiens, chats et furets doivent être munis d’un passeport pour animaux de compagnie (un certificat international est accepté si le pays d’origine ne propose pas de passeport), être âgés d’au moins 12 semaines, et avoir reçu le vaccin contre la rage au moins 21 jours avant le voyage.

    L’identification est obligatoire, par tatouage s’il a été effectué avant le 3 juillet 2011 et est toujours lisible, ou par puce électronique répondant aux normes ISO 11784 ou 11785 (si le design de la puce est différent, le maître est tenu d’avoir sur lui le lecteur correspondant). Si l’on entre en Europe depuis un pays non reconnu comme exempt de la rage, un titrage sérique antirabique datant d’au moins 3 mois est indispensable, même si le chien est parfaitement vacciné.

    Ceci constitue un socle commun mais chaque pays peut y ajouter des règles supplémentaires. En France par exemple, certaines races de chiens en France sont soumises à des réglementations strictes, avec des obligations spécifiques, telles que le port d’une muselière dans certains lieux publics et un permis de détention. Il s’agit des chiens catégorisés (American Staffordshire terrier, Rottweiller, Mastiff, Tosa…). En Irlande, la vermifugation est obligatoire pour voyager.
    Aussi, en France, il est important de noter que seules certaines plages autorisent la présence des chiens.


  • En dehors de l’Union Européenne, il n’existe pas de standardisation particulière : chaque pays est libre de définir ses propres exigences et restrictions.
    Ainsi, certains pays interdisent l’importation d’animaux vivants, tandis que d’autres imposent des quarantaines systématiques à l’arrivée. Des traitements antiparasitaires internes et externes sont souvent requis pour lutter contre les vers internes, les poux, les tiques, etc…

Exemples :

  • Ile Maurice : Elle refuse l’entrée des chiens non stérilisés sur son territoire, mettant en place cette mesure pour contrôler la surpopulation canine sur l’île.

  • Émirats Arabes Unis : Pour faire entrer des animaux de compagnie aux Émirats Arabes Unis, un permis d’importation délivré par le Ministère du Changement Climatique et de l’Environnement des Émirats est requis, aussi, la réglementation Emirati oblige les animaux à être transportés par la voie dite « cargo » (à l’exception des chiens guides et… des faucons !).

Le bien-être de votre animal de compagnie

Plus que jamais, le bien-être animal est une préoccupation mondiale croissante qui concerne le traitement éthique et humain des animaux mais aussi notre manière de traiter les animaux de compagnie.

  • Suisse : Reconnue pour son leadership dans l’amélioration des conditions de vie et de travail des animaux, la Suisse a pris une mesure significative en 1992 en devenant le premier pays à consacrer constitutionnellement les droits des animaux, en assurant la protection de « la dignité de la créature ». La législation suisse interdit explicitement les activités jugées dégradantes pour la dignité des animaux.

Le gouvernement suisse va encore plus loin en identifiant certains animaux comme des êtres sociaux et en exigeant qu’ils soient hébergés par paires. Le fait d’empêcher un chien d’aboyer est également considéré comme une infraction, et les propriétaires d’animaux sont tenus de suivre des cours visant à les sensibiliser aux soins appropriés à prodiguer à leurs compagnons.

  • Autriche : La législation de 2004 sur la protection des animaux établit une équivalence entre l’importance de la vie animale et celle de la vie humaine. Les personnes enfreignant ces règles encourent des amendes pouvant atteindre 2 420 dollars, et en cas de cruauté extrême, elles risquent des amendes allant jusqu’à 18 160 dollars et la confiscation de leurs animaux par les autorités.

Vous l’aurez compris, il existe autant de manières d’appréhender la relation Homme-Animal qu’il existe de règles de politesse à travers le monde. L’amour et votre manière de le manifester à votre animal vous est propre, en revanche mais pour vivre une harmonie parfaite avec votre boule de poils vous devez vous adapter à certaines règles.

Des services à votre disposition pour l’installation de vos compagnons

La conciergerie Tout Pour Le Toutou vous propose des services personnalisés pour une installation sans encombre pour vous et votre animal : des démarches administratives aux solutions de transport, mais aussi du pet-sitting avec des chouchouteurs assurés et recrutés avec le plus grand soin.

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