Prise en charge des violences conjugales en expatriation. Où en est-on ?

violences conjugales en expatriationIl arrive que l’expatriation ait un goût amer. Qu’elle se solde par une séparation, un divorce. Oui, elle peut se transformer en cauchemar conjugal. Une réalité inconfortable et qu’il faut pourtant avoir le courage de regarder en face. Pourquoi ? Parce que peut-être nous sommes dans cette situation, ou peut-être l’une de nos amies le sera un jour. Car hors de notre pays, loin de nos repères, nous ne bénéficions pas du même soutien que chez nous. Et alors, la solitude est encore plus forte. Une « double-peine » en quelque sorte. Alors, nous espérons que cet article apportera un peu d’aide et des pistes pour s’en sortir.

Mais à quelques jours des élections législatives, FemmExpat souhaite également sensibiliser les futurs élus des Français de l’étranger à la question de la prise en charge des violences conjugales en expatriation. Car des solutions locales, courageuses et bénévoles existent. Mais pas assez, et pas partout.

❗FemmExpat fait le point, dans un long dossier dans lequel vous retrouverez :

Entretien avec Isabelle Tiné

isabelle tiné - violences conjugales expatriationEn novembre 2016, Isabelle Tiné ouvrait un groupe privé sur Facebook. Son nom : « Expats Nanas séparées, divorcées ». Elle créait ce groupe, car elle ne trouvait nulle part le sujet des séparations/expatriation abordé. Ce groupe est avant tout réservé aux femmes françaises expatriées, ayant déjà pris leur décision de se séparer. Un groupe de soutien, d’écoute et de conseils dans la bienveillance. Un lieu de solidarité, de sororité, où les femmes peuvent s’exprimer librement. Juste pouvoir poser des mots sur des maux. Dans ce groupe, elle a découvert bien plus que cela… Des violences conjugales et intrafamiliales en expatriation. La “violence 5 étoiles” comme elle le dit. Elle l’administre de façon bénévole en tant que particulier, mais elle a aussi un œil de professionnelle, en tant qu’éducatrice de jeunes enfants. Deux modératrices l’accompagnent également séparées, Magdalena Chaland, psychologue et Nadège Fayard, coach en divorcée.

Six ans après : où en est-on de la prise en charge des violences conjugales en expatriation ? FemmExpat a posé la question à Isabelle, rentrée de Singapour depuis 2015 en France, à Nantes. Malheureusement, les nouvelles ne sont pas si bonnes. Il est de notre devoir d’en faire l’écho ici, et de faire entendre, aussi, la voix des victimes, trop souvent silencieuses. Et, pire que cela, peu soutenues. 

Pourquoi le sujet des violences conjugales en expatriation est-il toujours aussi peu médiatisé ?

La séparation en expat : un sujet peu traité

Avant de parler de violences, le sujet des séparations en expatriation est tabou. Le couple se trouve isolé : perte de repères familiaux, amicaux, nouveau pays, challenges culturels. Chaque individu est remué dans son identité, ses valeurs, ses besoins. Le couple, forcément, passe par des phases d’adaptations. L’inégalité salariale est commune et peut créer un réel fossé entre les deux partenaires. La femme, bien souvent conjoint suiveur, peut sentir une baisse d’estime de soi, de confiance en elle. Et, quand il n’y a plus communication, désir de faire des efforts pour faire grandir le couple, les tensions, la distance peuvent se créer. Alors quand le sujet de la séparation apparaît à l’étranger, avec ces difficultés propres à l’expatriation, il y a une double peine : honte et isolement. A qui en parler ?

Des violences pas que physiques

De ce fait, comme le sujet des séparations est déjà tabou, il y a encore une plus grande cloche au dessus des violences… Les violences conjugales sont aussi bien des violences psychologiques, physiques, sexuelles et économiques. Elles apparaissent sournoisement. Je vais être dure, mais l’expatriation est malheureusement un terrain plutôt favorable aux violences. Combien de couples se brisent en expatriation ? Indépendance financière, absence de cadre familier, burn out ou bore out, problématiques interculturelles,… les sujets sont très nombreux, et vous les connaissez chez FemmExpat. Mais on n’aime pas en parler. C’est un sujet qui ne plaît pas, car il vient assombrir le tableau souvent doré de l’expat.

Le risque ? Une omerta et une difficulté extrême pour les victimes de s’exprimer et de trouver de l’aide. Où ? c’est la question. Car mon groupe, même s’il est à présent connu jusqu’au Quai d’Orsay, ne peut offrir une solution durable. 

Quels sont les facteurs de cette mauvaise prise en charge ?

Une réalité peu acceptée

C’est avant tout une question de volonté, de responsabilité. Tout d’abord, parler séparation en expatriation, serait comme parler d’une maladie incurable… Impensable, inimaginable. Le couple part à deux ou en famille, il doit forcément rentrer ensemble. Même le célibat géographique a mauvaise presse. C’est louche… Mais c’est louche par rapport à qui, à quoi ? Rester à tout prix en couple quitte à être malheureux-se pendant des années ? Faire des concessions et ne pas exprimer ses besoins, ses attentes ? Est ce que la question ne serait pas plutôt d’oser être aligné avec soi-même et ne plus se mentir ? Oser être soi et l’exprimer honnêtement à son partenaire ?

Alors quand on aborde les violences domestiques, c’est comme parler à des autruches… Sauf que le déni, la non volonté d’aider, la non prise en charge peut-être vécue de façon très violente par les victimes : double peine… ”Shame on you, tu divagues”… Le “je te crois” adressé aux victimes n’existe quasiment pas en expatriation.

Une absence de structures d’écoute

Accueillir, écouter sans jugement, sans hypothèse est un réel travail de professionnels. On ne fait pas n’importe quoi avec la parole des victimes. On ne s’improvise pas écoutant. A défaut, juste avoir une écoute attentive, tendre la main à une voisine, collègue, amie et contacter les services adéquates. C’est déjà énorme.

Si moi, j’ai découvert ce sujet tabou en 2016, de nombreux élus, professionnels connaissent le sujet depuis bien longtemps. Moi, je suis en France ; en tant que travailleur social, je connais les personnes et lieux ressources, vers qui je dirige les victimes. Et surtout, je ne suis plus expatriée, donc libre de parler. A l’étranger, tout le monde se connait plus ou moins. Les communautés peuvent être très restreintes et la neutralité peut être difficile. Difficile dans ces cas-là d’agir de façon discrète.

Le manque d’information globale sur le thème des violences conjugales en expatriation

Un autre facteur, c’est le manque d’information, de sensibilisation sur ce thème. L’information, la diffusion des numéros d’urgence au sein des institutions des Français de l’étranger est laissée au bon vouloir de chaque consulat, de chaque institution, de chaque professionnel. Or on ne réalise pas à quel point ces numéros sont une porte de secours pour les victimes. Inutile de rappeler à vos lectrices qu’à l’étranger, les prises en charges des victimes de violences conjugales sont très inégalement verbalisées par les pouvoirs locaux. C’est ce qui complique véritablement cette prise en charge globale d’ailleurs : les législations, les régimes matrimoniaux changent selon le pays où l’on se trouve. 

Le manque de formation du personnel qui pourrait s’occuper de cette prise en charge est également questionnant : Il n’y a pas de tissu social, de réseau associatif et professionnel assez fort. Le budget du service social dans les consulats est quasi nul. Donc difficile d’aider dans ces conditions.

Pourtant, on voit des initiatives se monter dans quelques pays ?

Effectivement. On ne peut que s’en féliciter. En février 2022, l’Ambassade de France à Singapour a créé une permanence dédiée aux victimes de violences conjugales en expatriation. Il s’agit du “centre de soutien aux femmes victimes de violences au sein de la communauté française expatriée à Singapour”. Attention, ce centre offre un soutien juridique, puisqu’y sont donnés des conseils juridiques en droit français ET sur la loi et les procédures en vigueur à Singapour, et ce en toute confidentialité. Cette permanence est gérée par une équipe d’avocats bénévoles du Barreau de Paris Solidarité et de la Law Society Pro Bono Services. 

Que ce soit des initiatives spécifiques, des associations des français de l’étranger, des représentants des français de l’étranger, ils font tous un travail formidable avec leurs compétences et moyens. (voir plus bas)

Ce qu’il manque alors, ce sont des structures d’accueil ?

L’idéal serait d’avoir une assistance sociale dans chaque consulat. Ce qui déchargerait les agents consulaires, les représentants des français de l’étranger de tâches dont ils n’ont pas les compétences et connaissances.

Les établissements scolaires devraient également envisager d’avoir un professionnel référent avec un protocole en cas de suspicion de violences intrafamiliales.

Un lieu d’accueil francophone dédié aux victimes, dans les pays, villes où la population des expatriés est importante serait bienvenu.

Comment cela se passe concrètement dans votre groupe?

Lorsque je suis sollicitée pour un cas d’extrême urgence de violence conjugale en expatriation – et cela m’est malheureusement arrivé plusieurs fois – mon premier réflexe est de solliciter de l’aide à un maximum de personnes qui ont le pouvoir d’intervenir. Localement, cela va être le tissu associatif francophone, les consulats bien sûr, mais aussi les représentants des Français de l’étranger, nos conseillers consulaires, et nos députés. En résumé, tous ceux qui pourraient appuyer pour une aide d’urgence. 

Mais ce système de débrouille ne peut pas durer !

Exactement ! Je suis soulagée quand j’entends « ton groupe m’a sauvé la vie ». Mais comment peut-on imaginer qu’il n’existe pas de structure qui coordonne les pouvoirs locaux sur ce sujet ? Contrairement à d’autres domaines, il n’existe pas de protocole officiel, de procédures écrites en cas de violences conjugales en expatriation. 

Je voudrai m’adresser aux professionnels, aux élus : ne restez pas seuls avec des paroles de victimes. Trouvez des professionnels de confiance à qui demander de l’aide afin d’aiguiller de façon correcte une victime. Vous n’êtes pas des sauveurs. Et vous aussi, vous avez le droit de demander de l’aide pour comprendre, évacuer ce que vous avez entendu.

Si des victimes me lisent, sachez que vous n’êtes pas seules. C’est très courageux de demander de l’aide, de faire ce pas qui pourrait vous sauver. Je terminerai par une citation de Guy Corneau : « Lorsque nous mettons des mots sur les maux, lesdits maux deviennent des mots dits et cessent d’être maudits. »

Pour contacter Isabelle Tiné : https://www.facebook.com/isabelle.tine – Egalement sur Instagram et LinkedIn

Le groupe Facebook Expats Nanas séparées divorcée est réservé aux femmes françaises expatriées, ayant déjà pris la décision de se séparer. Les demandes d’entrée doivent être envoyées par mail ou par messenger, afin de vous envoyer la charte. L’entrée se fait seulement après un échange avec moi, par email : isabelletine@gmail.com


SOS French in Texas

SOS French in texas SOS French in Texas est une association d’entraide créée en octobre 2020. Créée à l’initiative de l’ancien Consul général de France à Houston Alexis Andrès et par Jean-François Bonneté, élu consulaire, l’association a comme objectif au départ, de venir en aide aux citoyens français traversant des situations de détresse liées au Covid.

Nous avons rencontré ce mois-ci Nathalie Paquier, sa vice-présidente. « Notre mission est de prendre en charge les Français résident dans notre circonscription (Texas, Arkansas, Louisiane et Oklahoma – soit de plus de 20 000 Français) et se trouvant en situation de grande détresse. Si au départ, l’objectif était de venir en aide à des familles en difficulté à cause de la pandémie, très vite, nous avons du répondre à des situations de violences conjugales en expatriation. Aujourd’hui, il s’agit de 90 % des dossiers traités. »

Concrètement, les bénévoles de l’association (SOS French in Texas est une OLES – Organismes Locaux d’Entraide et de Solidarité bénéficiant de subventions de l’Etat Français) interviennent de plusieurs façons :

  • En relais du Consulat général de France qui peut recevoir un appel à l’aide d’un résident français de la région
  • Suite au dépôt d’un signalement sur leur site web
  • Ou à un appel sur la ligne téléphonique de l’association
  • Grâce à au bouche-à-oreille du réseau

« Nous aiguillons d’abord les victimes. Cela peut être vers des volontaires professionnels, vers notre équipe de volontaires locaux (Dallas, Austin, Oklahoma City, Nouvelle Orleans) ou encore vers des organismes locaux. Puis nous mettons des ressources à disposition. Des partenaires que nous avons identifiés en amont : soit dans le domaine du juridique (avocats et spécialistes de l’immigration), soit dans le domaine du soutien psychologique et médical (psychologues, médecins, thérapeutes). 

Mais évidemment, le premier contact est très important, car nous sommes souvent les premières à pouvoir dire à la victime « on vous croit, on va vous aider ». Et surtout, poursuit Nathalie : « l’aspect confidentialité est essentiel. L’expatriation peut malheureusement parfois freiner l’appel à l’aide. Ce point est capital et nous suivons une charte éthique extrêmement rigoureuse. En l’enfreignant, nous savons que nous pouvons mettre la victime en danger ».

Les bénévoles de SOS French in Texas cherchent à présent plus de financements (un premier Gala de récolte de fonds a eu lieu en début d’année) car à part les subventions STAFE et la subvention OLES, aucune aide de l’Etat français n’est apportée directement.

En savoir plus : sosfrenchintexas.org


Aux Pays-Bas, un collectif pour prévenir, en attendant de pouvoir prendre en charge les violences conjugales

violences conjugales pays basCela fait un peu plus d’un an que Cécile Chaban, conseillère conjugale et assistante sociale de formation et Alice Cordier, ostéopathe, travaillent sur le sujet de la prise en charge des violences conjugales en expatriation. « J’avais du temps à donner et ce sujet me touchait, j’ai contacté Alice, pour savoir quelles étaient les attentes qu’elle avait perçues dans le cadre de sa pratique. Nous avons naturellement cherché d’abord vers quelles instances émanant de l’Etat français je pouvais me tourner pour donner de mon temps depuis Amsterdam. Nous avons vite fait le tour de ces initiatives parce qu’elles n’existaient pas. Au niveau international malheureusement rien n’existe pour coordonner les initiatives locales. Notre action serait donc locale. »

Un webinaire pour lever le tabou pendant le confinement

Alice et Cécile ont pris contact avec d’autres professionnels de santé francophones aux Pays-Bas, le Service Social du Consulat ainsi qu’ avec une des conseillères des Français de l’étranger qui ont confirmé l’intérêt d’une telle initiative. Et voilà les portes du Consulat ouvertes : la Consule, Marie Philippe, organise une première conférence en ligne pendant le 1er confinement en Novembre 2020. « Lever le tabou sur les violences physiques, financières, morales dans des cercles « dorés », au sein d’une communauté fermée, où ces sujets ne sont pas traités était très important pour nous », explique Alice Cordier.

A la suite de ce webinaire, Alice et Cécile créent un groupe de bénévoles francophones vivant aux Pays-Bas pour les aider notamment dans la communication, le recensement de juristes & psychologues, les traductions …

La création d’un collectif…

Entre temps, des victimes ou leur entourage ont pris contact avec Alice et Cécile, signe d’un besoin réel. Mais très vite une réalité s’impose pour ces deux professionnelles : le sujet est trop important et délicat pour être géré bénévolement et sans un cadre bien précis avec du personnel formé à accueillir la parole de ce public. Des financements, des formations et un encadrement est indispensable. Pour autant, l’initiative d’Alice et Cécile ne s’est pas arrêtée là.

Une page Facebook est créée et un « noyau dur » de 7 bénévoles (issus des domaines du soin, de la justice, du social, du marketing et de la communication ) se réunit au minimum une fois par mois pour faire le point sur ces sujets et faire avancer le projet.

Ce Collectif poursuit donc 2 objectifs :

  • Faire de la prévention et diffuser de l’information auprès des victimes mais aussi des acteurs locaux accueillant du public francophones (écoles, entreprises, crèches, médecins …)
  • Favoriser l’accès aux soins et aux droits en créant un réseau de professionnels francophones (juristes & psychologues ) pouvant venir en aide aux victimes aux Pays-Bas

À terme, pour pouvoir aller un peu plus loin, il y a un besoin financier pour pouvoir créer l’Association, bénéficier de formations, louer des locaux. Cela permettrait notamment de :

  • Créer une cellule d’écoute
  • Créer un lieu où des professionnels francophones (sensibilisés) issus de différents domaines ( paramédical, social, culturel, etc..) proposeraient des activités ou prise en charges pour les femmes et/ou enfants. Cela favoriserait notamment la sortie de l’isolement et l’accès aux professionnels susceptibles d’écouter et d’orienter les éventuelles personnes en situation de violences conjugales.
  • Prévenir l’isolement qui se crée de fait par l’arrivée en expatriation
  • Développer des actions de sensibilisation, de prévention

… confronté à un challenge majeur : le manque de cadre officiel pour la prise en charge des violences conjugales en expatriation

Pour toutes les deux, le constat est le suivant : certes, la prévention, la diffusion des numéros de France Victimes est important. Mais ce qu’il manque vraiment, c’est une instance, une association qui émane de l’Etat français, et qui puisse prendre en charge les victimes françaises hors de France. Certes, chaque pays a ses propres législations et ses règles en matière de visa, de garde d’enfant, etc. Mais cela n’empêche pas la création d’un service d’écoute dédié et l’accès gratuitement à une aide juridique et un des soins psychologiques comme cela existe en France pour tous les Français .

D’une part parce que le risque d’isolement est plus grand quand on est éloigné de sa cellule proche, et d’autre part, parce que les difficultés rencontrées sont spécifiques à notre vie d’expatriation. Une écoute, une prise en charge par des professionnels formés est primordiale. Laisser ce sujet entre les mains de personnes non formées et sans un cadre précis en terme notamment de responsabilités, peut nuire à la victime, voire la mettre en danger. Et le bénévolat, on le voit, a ses limites et ne peut pas se substituer à l’Etat.

D’autre part, un statut avec des règles spécifiques doit être créé pour les expatriés français afin d’éviter le maintien des conjoints dans une situation de violences conjugales par peur de la précarisation et de l’exil qui sont en réalité et systématiquement leur seules issues lorsque des enfants sont en jeu.

En savoir plus sur le Groupe Stop Violences Conjugales – Infos et prévention francophones aux Pays-Bas


Numéros et ressources utiles – à partager partout

Pour aller plus loin sur le sujet : podcast enregistré en avril 2020 en plein confinement par Expat Heroes, avec Isabelle Tiné et Magdalena Chaland https://expat-heroes.com/separation-ou-violences-en-expat/

En cas d’urgence, vous pouvez contacter:

  • Le consulat,
  • Le représentant des Français de l’étranger,
  • Le député de votre circonscription,
save you dispositif violences

Dispositif SAVE YOU

Un numéro unique, gratuit et accessible depuis le monde entier créé en octobre 2022 : +33.1.88.61.51.51 – Une adresse mail est également à disposition: saveyou@jointhesorority.com

Voir l’article de FemmExpat dédié à ce dispositif (novembre 2022)

Les numéros de France Victimes

3919 depuis la France.

116 006 depuis l’Europe.

00 33 1 80 52 33 76 depuis le reste du monde.

Site : Accueil – France Victimes (france-victimes.fr)

Structures d’accueil dédiées aux victimes à l’étranger

Annuaire international des structures d’accueil des victimes de violence à l’étranger – Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (diplomatie.gouv.fr)

 Association France Horizon : Que faire pour rentrer en France ? (france-horizon.fr)

Si vous êtes rentrée en France, vous pouvez vous rapprocher

Solidarité Femmes : Fédération Nationale Solidarité Femmes | Homepage (solidaritefemmes.org)

CIDFF (Centre d’information sur les Droits des Femmes et des Familles ) : Les CIDFF (fncidff.info)

Association Victa : Association harcèlement moral | Association Victa | France (victa-asso.com)

En France, structures dédiées aux femmes victimes de violences

Et aussi :

Allô Enfance en danger France : 119 (allo119.gouv.fr)

Pour les hommes : Association Stop hommes battus : écoute et accompagnes les victimes (stop-hommes-battus.org)

Outil de prévention : https://m.centre-hubertine-auclert.fr/article/outil-de-prevention-des-violences-le-violentometre

Sur l’emprise : Violences faites aux femmes : les mécanismes de l’emprise (radiofrance.fr)

« Mémo de Vie » est une plateforme en ligne gratuite et sécurisée pour sauvegarder témoignages, récits de vie, documents officiels et médias et accéder à des ressources clefs selon sa situation : Mémo de vie – Protéger vos documents et vos témoignages (memo-de-vie.org)

Le groupe Facebook Expats Nanas séparées divorcée est réservé aux femmes françaises expatriées, ayant déjà pris la décision de se séparer. Les demandes d’entrée doivent être envoyées par mail ou par messenger, afin de vous envoyer la charte. L’entrée se fait seulement après un échange avec Isabelle Tiné, par email : isabelletine@gmail.com

Sur FemmExpat :

SAVE YOU, nouveau dispositif d’aide disponible depuis l’étranger

Allô docteur, j’ai mal à mon couple ! Que faire ?

Le couple en expatriation : se préparer au changement

Dépendance financière en expatriation : 3 solutions pour ne pas subir

Expatriation et indépendance financière : à vos arrières !

Autres articles dans la catégorie

  • Echangez avec d’autres expats !

  • Nos conférences en ligne

  • Podcast

  • Agenda

  • Rejoignez-nous sur Instagram !

  • Qu'apprend-on en expatriation ?

    Avec l’expatriation, comment change notre regard sur notre pays d’origine ?

    Et notre perception de la santé, de l’éducation, ou notre rapport au travail ?

    Et puis…

    Comment se forme-t-on ? Dans quels domaines ? Que transmet-on ?