Rentrée scolaire en cours d’année

rentree-scolaire-en-cours-danneeRentrée scolaire en cours d’année ! Voilà une expérience que bien beaucoup d’enfants expats connaissent. Changement d’expatriation dans un hémisphère opposé, retour précipité, départ retardé… ajoutons que ces dernières années ont été également touchées par les départs et retours incertains à cause de la pandémie. Comment préparer ses enfants ? Comment cela se passe-t-il ? Vos expériences et quelques conseils avisés.

 


Rentrée scolaire en cours d’année à l’étranger

Il est très courant de voir des enfants arriver en cours d’année scolaire à l’étranger. Globalement, le sentiment général est que cela se passe bien. Pour plusieurs raisons :

A l’étranger, des établissements francophones habitués à des arrivées en cours d’année

On peut dire que ces arrivées en décalé sont ancrées dans leur culture interne, un état d’esprit expat. D’une part une certaine expérience d’accueil d’élèves en cours d’année, de l’autre, une réalité économique, puisque ces écoles ont souvent un besoin de rentrées financières.

Pour les enfants : un accueil sur-mesure en cours d’année

Quoi qu’il en soit, l’arrivée dans une nouvelle école n’est jamais une étape facile pour un enfant. Mais ce que de nombreux témoignages montrent, c’est qu’un atterrissage en cours d’année permet un accueil personnalisé pour l’enfant. A l’inverse de la rentrée en début d’année, où il sera un nouveau parmi de nombreux nouveaux, en cours d’année, il aura droit à un soin attentif, plus personnel.

Aline est arrivée à Hong Kong en octobre 2021, et l’arrivée fin octobre s’est plutôt bien passée pour ses enfants :

« Pour notre CP et notre 4e en 1ere expatriation, tout s’est très bien passé car l’accueil du nouvel établissement scolaire a été formidable. »


Préparer ses enfants à une rentrée scolaire en cours d’année


Aline poursuit :

« Si possible, prenez contact avec la vie scolaire et/ou le prof principal pour tout mettre en place avant la rentrée. Le 1er jour de la rentrée de mon fils en 4e, plusieurs enfants de sa classe avaient été mandatés pour lui faire une visite de l’établissement, lui expliquer tout ce qu’il avait à savoir etc. S’ils savent qu’ils sont attendus et qu’ils vont être bien accueillis, cela leur donne confiance et après, ça roule »

Capucine Thireau, expat coach et experte en parentalité chez Expat Communication ajoute :

« En effet, l’idée des enfants qui aident les nouveaux à découvrir leur nouvel environnement est top. En anglais on appelle ça un « buddy ». Un tip en plus que je mets en place pour mes enfants ou quand de nouveaux enfants arrivent: que les nouveaux puissent rencontrer des enfants de leur âge juste avant leur premier jour dans la nouvelle école. Comme ça, quand ils arrivent dans la cour, au moins il y a une tête connue. 

Je note qu’il y a également les appréhensions des parents sur le sujet et comment eux-mêmes le vivent: est-ce que les parents sont confiants que ça va aller et que l’enfant va s’intégrer ou bien est-ce que les parents sont stressés et même en essayant de le « cacher », « contrôler » ? Sont-ils anxieux d’arriver en cours d’année, pensent que ça va être difficile pour leur enfant et le transmettent malgré eux (oui nos enfants sont des éponges!).


Sur les appréhensions, Aline, à Hong Kong, ajoute :

« Personnellement je pense que, comme pour beaucoup de choses, plus on attend/ retarde et plus le stress monte et les enfants peuvent vite se faire une montagne de pas grand chose… De plus, ils ne le formalisent pas toujours mais ils n’ont bien souvent qu’une hâte : retrouver des rituels, des habitudes… bref la vie d’avant. »


Capucine Thireau conclut :

« Je pense que quand la peur est identifiée, on peut mieux réfléchir à des stratégies à mettre en place pour que la situation soit la moins douloureuse possible: l’angoisse est là et qu’est-ce qu’on en fait? Cela peut s’accompagner et se réfléchir.

En résumé, je dirai : croyez en vos enfants! En ayant vous même confiance en eux, vous leur transmettez cette confiance rassurante. »


Rentrer en cours d’année dans le cadre d’une impatriation

En revanche, pour un retour en France en cours d’année la donne est différente : les écoles en France sont beaucoup moins habituées que les écoles internationales à l’étranger, à accueillir des enfants en cours d’année.
Pour Nathalie, cela dépend de l’âge des enfants :

« Après 12 ans, mieux vaut viser une rentrée en début d’année scolaire (selon l’hémisphère). Les groupes sont déjà formés. L’intégration est plus difficile de janvier à juillet. Surtout si vos enfants ne connaissent personne à l’arrivée. Pas de nouveaux en janvier dans une école locale. »

Mais cela dépend de chaque école. Virginie raconte par exemple, que dans le cadre d’un retour précipité à Montpellier, tout s’est très bien passé pour ses enfants. Quoi qu’il en soit, attention, les déménagements sont des étapes majeures dans leur vie et il ne faut pas les minimiser. Prenez le temps de préparer votre départ, votre installation, votre retour.

👉 Vous avez besoin de conseils personnalisés, d’un accompagnement spécifique dans votre expatriation ? N’hésitez pas à contacter nos coachs expertes en Expat Parenting. Plus d’infos ici.

👉 Dans quelques jours sur Instagram, suivez le « Journal d’une FemmExpat »… où Capucine raconte la préparation de son déménagement ! 

 

 

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N’hésitez pas à lire les jolis conseils de Domitilla de Laporte, orthophoniste qui accompagne de nombreux petits expats depuis des années.

 

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