Portrait : Sophie, palliatothérapeute à l’Île Maurice

sophie gidrol soins palliatifs

En ce mois d’avril 2023, Sophie Fuxet-Gidrol est sur le point de quitter l’Île Maurice pour Nairobi. Son parcours, elle le dédie depuis la fin de sa formation d’infirmière, à la fin de vie, aux soins palliatifs. Elle a d’ailleurs publié un ouvrage pour les enfants sur ce thème. Mais ce n’est pas tout… De quoi s’agit-il précisément ? Découvrez le portrait de cette FemmExpat dynamique et chaleureuse.

Un parcours en soins palliatifs

Après sa formation d’infirmière, Sophie se spécialise en soins palliatifs. Très tôt, elle prend conscience que, de même qu’une naissance nécessite un accompagnement médical et psychologique, la fin de vie en a besoin aussi. Sophie Gidrol-Fuxet obtient donc deux diplômes interuniversitaires en soins palliatifs à Lyon puis à Paris et prend son premier emploi à l’hôpital Georges Pompidou. C’est là que son mari lui propose d’entamer un grand voyage en Amérique du Sud… Et que le virus du voyage atteint le couple.

Une première proposition professionnelle les emmène dans plusieurs villes d’Espagne, où Sophie, grâce à des équivalences européennes, peut exercer, toujours en unités de soins palliatifs. Le deuil est universel et Sophie apprend au contact de cultures différentes. Un retour en France et voilà Sophie complétant ses diplômes avec un nouveau DU en Deuil à Amiens vivant dans la vallée de Chamonix. Pour compléter son accompagnement à ceux qui restent, aux endeuillés.

A Maurice, elle ouvre la 1re Unité de soins palliatifs de l’ile

A peine l’annonce de leur mutation à Maurice tombée en 2018, Sophie se voit proposer de prendre en charge la création de la première unité de soins palliatifs de l’Île Maurice. Une expérience riche et passionnante. En parallèle, elle propose aujourd’hui un accompagnement en ligne pour les personnes endeuillées. Un site très complet permet de retrouver le parcours de Sophie et la vision de son métier : https://duntempsalautre.com/.

Saule, un livre pour aider parents à évoquer ces sujets avec les enfants

Mais son engagement pour la fin de vie ne s’arrête pas là, puisqu’elle publie, en 2022, Saule, un ouvrage imaginé dans le but d’aider les parents, grand-parents et enseignants à répondre aux questions des plus jeunes (à partir de 4 ans). C’est un outil indispensable pour que les adultes puissent se sentir à l’aise avec ce sujet et ainsi accompagnés les enfants dans une meilleure compréhension de la vie.

Bélinda fait face à la mort de son ami Saule, un arbre qu’elle aime beaucoup. En douceur, on suit Bélinda dans les différentes phases de son deuil, de la stupeur de la perte à l’espoir du renouveau. Le livret pédagogique de 24 pages, illustré par Joëlle Stauffacher auteure illustratrice associé à l’histoire est destiné aux enfants, confrontés aux questions autour de la vie et donc de la mort. L’enfant pourra y dessiner, coller ou écrire ce qui lui tient à cœur, tout en avançant doucement sur la compréhension de notre condition humaine.

Un chouette ouvrage qui ne laisse pas les parents démunis, mais qui leur donne de vrais outils pour accompagner leur famille dans le deuil. Il est proposé par les éditions Pourpenser au prix de 14€. Pour l’acheter dès aujourd’hui, rendez-vous ici.

Bouton abonnement NL FXP

FemmExpat vous conseille également

Et soudain tout s’arrête – Vivre un deuil en expatriation

Portrait : Nolwenn, de l’audit financier au coaching vocal

Message de soutien : comment soutenir un proche ou faire face à un deuil lors d’une expatriation ?  

Quand nos aînés déclinent, comment en parler à nos enfants expats ?

Deuil en expatriation : lettre d’une Maman expatriée

Autres articles dans la catégorie

  • Echangez avec d’autres expats !

  • Nos conférences en ligne

  • Podcast

  • Agenda

  • Rejoignez-nous sur Instagram !

  • Le guide de l'expatriation

    Tout ce qu'il faut savoir pour préparer sereinement son déménagement à l'étranger ! Conseils, check-lists, bonnes adresses!

    Qu'apprend-on en expatriation ?

    Avec l’expatriation, comment change notre regard sur notre pays d’origine ?

    Et notre perception de la santé, de l’éducation, ou notre rapport au travail ?

    Et puis…

    Comment se forme-t-on ? Dans quels domaines ? Que transmet-on ?