Hortense s’est installée à Londres en 2017 avec son mari, où elle est tombée enceinte de son premier enfant deux ans plus tard. C’est sur les conseils d’une amie qu’elle a contacté Élodie du cabinet My French Physio pour sa préparation à l’accouchement et son suivi post-natal. Elle revient sur sa grossesse et son accouchement en dehors de l’Hexagone.
Hortense, peux-tu m’expliquer les différences de préparation à l’accouchement entre la France et le Royaume-Uni ?
J’ai eu la chance de vivre l’expérience de l’accouchement à la fois en France et au Royaume-Uni, me permettant de connaître les disparités entre ces deux pays. Selon moi, la plus grande différence réside dans le mode de pensée et les habitudes liés à l’accouchement en lui-même. Au Royaume-Uni, l’accouchement naturel est fortement préconisé, voire inévitable, alors qu’en France, il est davantage (voire trop ?) médicalisé et la péridurale est plus couramment utilisée. Dans les hôpitaux anglais, il n’y a généralement qu’un seul anesthésiste pour l’ensemble de l’établissement, ce qui implique une probabilité élevée d’accoucher naturellement sans péridurale. Lorsque j’ai découvert le système de santé à Londres, cela a été un véritable choc pour moi, car je n’imaginais pas, à l’époque, accoucher sans péridurale.
De plus, à Londres, les informations sur les différentes étapes de l’accouchement sont généralement transmises lors de réunions en groupe et espacées dans le temps, tandis qu’à Paris, j’avais un accès plus régulier à une sage-femme qui me suivait individuellement.
En ce qui concerne l’accompagnement pendant l’accouchement, à Londres, nous sommes entourées de nombreuses sages-femmes au sein même de l’hôpital, contrairement à la France. En effet, sauf en cas de besoins spécifiques (césarienne en urgence, complications, etc.), les médecins ne sont pas présents pendant l’accouchement. Enfin, la péridurale, largement utilisée en France, est remplacée à Londres par l’administration d’antidouleurs comme des dérivés de morphine.
Qu’est-ce que la préparation avec Élodie, t’a apporté ?
J’ai découvert Élodie, kinésithérapeute au sein du cabinet My French Physio, par une amie française vivant à Londres qui avait déjà bénéficié de ses services. Au départ, je cherchais à compléter la préparation proposée au Royaume-Uni, qui est plutôt impersonnelle, et j’avais également besoin d’être accompagnée dans ma langue maternelle. En effet, Élodie guide les femmes en les aidant à se préparer à l’accouchement, mais aussi à réaliser leur rééducation du périnée de manière autonome. Grâce à elle, j’ai compris l’exacte constitution de mon corps et j’ai découvert ce qu’était le périnée et comment il se trouve impacté avant, pendant et après l’accouchement. J’ai aussi appris à comprendre les sensations, les douleurs et à préparer mon bassin pour l’accouchement.
Ses explications ont été d’une réelle utilité pour me préparer à un accouchement dans de bonnes conditions, sans anesthésie et sans complications, ce dont je suis fière et heureuse aujourd’hui ! En France, nous ne sommes pas suffisamment informées et nous avons du mal à mettre des mots sur ce que nous considérons souvent comme des sujets trop intimes. L’accompagnement d’Élodie a été très rassurant. Elle s’est déplacée à plusieurs reprises à mon domicile londonien, ce qui offre une grande flexibilité lorsque l’on travaille. J’ai ressenti une tranquillité d’esprit tout au long de ma grossesse, à la fois sur le plan physique et psychologique. Une véritable relation de confiance s’est établie entre nous. Ce fut une expérience formidable que je recommande à toutes les femmes expatriées.
Comment s’est passé le suivi post-natal avec My French Physio ?
En raison de la pandémie de COVID-19, je n’ai pu voir Élodie qu’une seule fois à mon domicile après mon accouchement. Heureusement, nous avons pu effectuer 5 à 6 consultations en ligne pour le suivi postnatal. Ces rendez-vous réguliers m’ont vraiment apaisé, et elle m’a conseillé de nombreux exercices pour une récupération complète de mon corps. J’ai suivi méticuleusement ses recommandations. J’ai également consulté l’ensemble des guides et des vidéos en ligne du programme post-accouchement. J’avais une confiance totale en elle, et j’ai suivi ses conseils concernant la reprise des sports à impact, par exemple. Elle a su aborder les sujets essentiels et trouver les mots justes pour m’aider à surmonter mes appréhensions et pour que je sois plus à l’écoute de mon corps.
Souhaiterais-tu ajouter quelque chose en particulier ?
J’ai eu l’opportunité d’allaiter mes deux enfants à la fois en France et au Royaume-Uni. Cependant, à Londres, ils sont favorables à l’allaitement (ce qui coûte moins cher à la sécurité sociale) et ils mettent en avant les nombreux bienfaits et l’aspect naturel de l’allaitement pendant les premiers mois de la vie de l’enfant, contrairement à la France, où il n’y a que peu de communication sur le sujet. Ce n’était pas facile avec ma première fille, mais tout s’est très bien passé avec la deuxième. J’ai réussi à les allaiter toutes les deux pendant 3 mois.
Cependant, je n’ai bénéficié d’aucun accompagnement dans aucun des deux pays. J’ai dû me fier à mon instinct et gérer cela par moi-même (générant ainsi beaucoup de stress et de remises en question). En ce qui concerne l’accouchement et le suivi postnatal, je pense qu’il est important de dédramatiser le sujet et d’accompagner les femmes en leur expliquant et en leur montrant ce qu’elles peuvent faire, tout en étant à l’écoute de leur corps. Élodie a su faire preuve de douceur, de bienveillance et d’adaptabilité, en me donnant les clés de compréhension nécessaires avec une approche médicale, essentielle pour savoir ce qu’il se passe dans notre corps. Je pense qu’il est essentiel de parler en toute liberté du périnée et de suivre son instinct.
Lors de mon deuxième accouchement qui s’est déroulé en France, dans un hôpital public, je n’ai pas pu bénéficier du même niveau d’accompagnement. J’ai tenté de mélanger les deux méthodes, mais cela s’est avéré compliqué. Si j’envisageais d’avoir un troisième enfant, je réfléchirais sérieusement à trouver un accompagnement similaire à celui que j’ai reçu à Londres, ainsi qu’à pratiquer des techniques telles que l’hypnose, la sophrologie ou l’haptonomie afin de ne pas avoir besoin de recourir à la péridurale.
En savoir plus…
Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à contacter le cabinet My French Physio par mail à contact@myfrenchphysio.london ou directement sur leur site internet .
Ce texte est un publi-rédactionnel.
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