Cela ne vous a pas échappé et tant mieux : octobre est, en France et dans de nombreux pays, le mois de la prévention du cancer du sein. Et chez FemmExpat, on le dit depuis toujours : marronnier ou non, octobre ou avril : même en expat, on n’oublie pas sa mammographie !
Rappelons deux chiffres :
- le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes en France et constitue chez elles la principale cause de mortalité.
- Détecté tôt, le cancer du sein est guéri dans 90 % des cas ; par ailleurs, détectée à un stade précoce, la maladie nécessite, en général, des traitements moins lourds et moins agressifs.
Le dépistage du cancer quand on vit en expatriation
Pour la plupart d’entre vous, le rendez-vous de suivi s’effectue en France, lors de votre retour annuel en France. Seul stress pour vous, arriver à décrocher un rendez-vous dans le peu de temps qui vous est imparti lors de votre séjour en vacances. Une seule solution : anticiper.
Bonne nouvelle : l’élargissement des systèmes de prise de rendez-vous à distance via Doctolib ou autres. Pas besoin d’attendre d’être dans le bon fuseau horaire pour bloquer le créneau. Autre bonne nouvelle, un numéro de sécurité sociale n’est pas toujours demandé.
Vous êtes quelques unes aussi à faire votre dépistage dans votre pays d’accueil : moins d’attente qu’en France dans certains pays et au moindre doute, on n’hésite pas à demander un deuxième avis en France. (voir vos réponses sur notre groupe Facebook FemmExpat)
Mammographie ou non : une vigilance pour toutes
Une vigilance supplémentaire est de mise pour les femmes ayant des antécédents dans la famille. Pour les autres, l’Institut National du Cancer préconise un dépistage obligatoire tous les 2 ans, à partir de 50 ans. (Source : Service-public.fr).
Mais attention, une mammographie à 50 ans ne veut pas dire que l’on ferme les yeux avant ! Un examen des seins est recommandé une fois par an (une bonne raison de ne pas manquer votre rdv annuel chez votre gygy) et surtout, comme le rappelle le Dr Andreoli à Moscou :
« Au moindre doute (apparition d’une boule, sensation de corps étranger, modification de la forme ou de l’aspect de vos seins, du mamelon ou de l’aréole), même si vous avez déjà programmé un rendez-vous en France, faites-vous contrôler au plus vite. A noter que les outils de dépistage, et la qualité du diagnostic a connu d’importantes améliorations dans le monde entier. Un premier check dans votre pays d’accueil doit être votre premier réflexe. »
Et en cas de problème dépisté ? « Prenez le premier vol pour la France et demandez un deuxième avis ».
Un cancer en expatriation
C’est malheureusement une réalité. N’hésitez pas à relire le témoignage de Laure, dont le cancer du sein a été dépisté entre deux expats. A la suite de cette épreuve, elle a créé l’Association Patients en réseau, qu’il vous est possible de contacter de notre part.
Depuis 2009, cette plateforme permet de s’inscrire du monde entier, partager les adresses utiles (proposer par exemple son oncologue anglophone ou francophone en Chine et commander des turbans sur une jolie boutique en ligne), retrouver d’autres femmes selon de nombreux critères : centre d’intérêt, lieu de soins ou de vie, type de cancer, étape dans la maladie, âge, etc…
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