Dépression & expatriation : 16 questions pour y voir plus clair

dépression expatriation

Dépression : la faute à l’expat ? C’est ce que vous entendrez souvent… Un amplificateur ? Disons plutôt un facteur de risque… Vous voyez, on est déjà dans la nuance. Ce qui est primordial avec un sujet délicat comme celui-ci. Nous avons fait appel à Gaëlle Pradillon, Psychologue clinicienne, vice-présidente du Réseau PsyExpat pour répondre à toutes nos questions.

Qu’est-ce que la dépression ?

La dépression est un état psychique particulier, douloureux, qui se caractérise par un certain nombre de symptômes installés sur une période de temps significative (plus de trois semaines). Une dépression est une maladie psychique. Qui peut être soignée et guérie et qui ne relève en aucun cas d’une faiblesse ou d’un manque de volonté de la personne. C’est une adaptation du psychisme à des circonstances particulières et est même un symptôme tout à fait normal et attendu dans certaines circonstances comme le deuil.

Comment reconnaître une dépression ?

La dépression chez l’adulte

Chez l’adulte la dépression va s’exprimer essentiellement par un vécu douloureux (tristesse, pleurs, mais aussi visage figé, sans expression), parfois une irritabilité. Mais aussi par la perte du plaisir, une baisse d’énergie (tout devient alors fatiguant, même de toutes petites choses du quotidien). Des idées noires voire des envies suicidaires peuvent également survenir. Dans une dépression ces symptômes psychiques s’accompagnent toujours de troubles somatiques, comme :

  • un trouble de l’appétit (perte d’appétit, voire anorexie ou au contraire une envie de plus manger),
  • un trouble du sommeil (insomnie ou hypersomnie, voire impossibilité de se lever le matin)
  • voire d’autres troubles somatiques (problèmes de peau, de digestion en fonction des fragilités somatiques de la personne).

On parle de tableau clinique de la dépression quand on présente un certain nombre de ces symptômes sur plus de 3 semaines.

La dépression chez l’enfant

Les enfants et les adolescents peuvent également présenter une dépression, mais chez eux les manifestations et les symptômes seront essentiellement d’ordre comportemental ou moteur. Chez l’enfant jusqu’à 11/12 ans, il peut évidemment y avoir de la tristesse. Mais la dépression va se manifester plutôt par une agitation motrice, l’enfant va courir, faire des bêtises, peut-être se blesser accidentellement, il aura peut-être de moins bonnes notes à l’école. C’est son comportement qui sera un point d’alerte, plus que l’expression de sa tristesse.

La dépression chez l’adolescent

Chez les ados, c’est également le comportement qui viendra exprimer le mal-être voire la dépression, avec cette difficulté qu’à l’adolescence il est normal de se tester les limites voire se mettre (un peu) en danger, s’isoler dans sa chambre, avoir du mal à se lever le matin, passer du temps sur son téléphone. C’est l’intensité du changement de comportement qui devra alerter, si certaines choses du comportement de votre changent radicalement. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à faire appel à son médecin traitant pour faire une évaluation, l’ado répondra sans doute plus volontiers à un tiers neutre qu’à ses parents.

D’où vient une dépression ?

En fait on distingue plusieurs types de dépression, en fonction justement de leur origine :

  • les dépressions réactionnelles qui font suite à un événement douloureux (deuil, perte de son emploi, déménagement, etc.). La dépression du post-partum est un type particulier de dépression réactionnelle, qui survient dans une période où la jeune mère est en plein réaménagement psychique et donc momentanément fragilisées par la naissance. Le fait que ces dépressions surviennent en réaction à un événement et semblent donc plus compréhensibles ne veut pas dire qu’elles ne doivent pas être évaluées et/ou traitées.
  • Les dépressions dites endogènes (créées « à l’intérieur »), qui sont liés à des éléments plus anciens, peut-être plus diffus de l’histoire de la personne et ne semblent pas déclenchées par un événement particulier et/ou récent.
  • Dépressions liées à un trouble bipolaire, qui sont cycliques et relèvent plus d’une particularités chimiques du cerveau, en partie héréditaire, et qui relèvent d’un autre type de traitement que les deux autres types de dépression.

L’expatriation peut-elle être source d’une dépression ?

Oui. On peut en effet déclencher un état dépressif du fait de l’expatriation. En fonction du pays, de son isolement, si on souffre ou non de la perte de son travail, de la difficulté à s’intégrer, etc. C’est un facteur externe auquel il peut être difficile de s’ajuster.

Dans le cas des jeunes mères, l’expatriation peut être un facteur de risque de dépression du post partum : n’oublions pas que l’un des facteurs de risques du post partum, c’est l’isolement…

Parfois, la dépression n’est pas liée à l’expatriation à proprement parler mais elle apparaît alors comme un facteur d’aggravation, ou une caisse de résonnance, d’éléments plus anciens, qui étaient là, et n’avaient pas été exprimés avant, et qui tout à coup, s’expriment plus du fait de la perte des repères habituels, des réseaux de soutien naturels (famille, amis, structures de soin, etc.)

Et puis, en expatriation, comme dans la vie normale, on n’est pas à l’abri de la survenue d’un événement douloureux : la perte d’un parent, le départ d’un enfant, un divorce, un enfant malade…

Vous le voyez, il y a plein de situations possibles. Ce n’est pas toujours la faute de l’expatriation en tant que telle.

Je suis suivie pour dépression en France : l’expatriation est-elle faite pour moi ?

Ce n’est pas une contre-indication, mais il faut border un peu les choses et anticiper quelques points avant le départ.

  • Assurez-vous, surtout en cas de suivi médicamenteux, que votre médecin généraliste ou psychiatre pourra se rendre disponible par téléphone ou en visio si besoin (pour poursuivre un suivi ou en cas de question).
  • Renseignez-vous sur les ressources disponibles sur place (médecin, psychologue, psychiatre) et sur les tarifs pratiqués, pour savoir si vous pourrez poursuivre un suivi en consultation sur place.
  • Dans l’idéal, prévoyez un échange entre votre médecin en charge de votre dépression et le nouveau praticien sur place.
  • Autre point pratique à anticiper, si vous prenez des anti-dépresseurs : vérifiez auprès du médecin attaché à l’Ambassade de votre nouveau pays de résidence que le traitement est bien disponible dans votre pays. Si ce n’est pas le cas, prévoyez d’emmener avec vous la totalité de votre traitement pour un an (prévoyez les lettres d’accompagnement, explicatives, signées par votre médecin prescripteur pour le passage en douane) ou éventuellement de changer pour une molécule disponible sur place mais quelques mois avant votre départ pour vous assurer que vous la supportez bien et qu’elle est efficace.

Enfin partez en connaissance de cause : un départ en expatriation n’est pas juste un déménagement. Le blues de l’expat est un passage que la majorité des expats traversent mais qui peut fragiliser particulièrement des personnes atteintes de dépression.

Le risque majeur, ce serait de penser l’expat serait une solution miracle « au soleil » et que l’on pourra s’y ajuster facilement. Il est important d’anticiper pour avoir un filet de sécurité. Et alors, tout peut aller très bien !

Est-ce que l’expatriation est une piste pour guérir de dépression ?

La dépression est un état psychique qui dans mon expérience ne guérit pas « miraculeusement » parce qu’on a adopté la bonne recette, la bonne morning routine ou une bonne hygiène de vie. C’est une erreur fréquente de penser qu’en « faisant » quelque chose de particulier – en se « secouant » notamment – on va sortir de la dépression, qui n’est encore une fois pas un simple coup de blues. L’expatriation en tant que telle n’est pas plus la recette miracle que le yoga où la méditation avant le petit déjeuner pour guérir de la dépression.

En revanche, si partir à l’étranger vous offre un travail plus épanouissant, vous rapproche de votre conjoint, vous éloigne de parents « toxiques », elle peut apporter un mieux être dans ces registres spécifiques. Mais elle apportera aussi l’éloignement des amis, d’habitudes qu’on aimait, etc., ce n’est donc jamais la panacée, à chacun de bien peser le pour et le contre pour son cas particulier.

Comment faire la différence entre un coup de blues et un état dépressif ?

Le  blues de l’expat, ça arrive. C’est un moment dépressif normal, temporaire et même nécessaire pour s’ajuster à un si grand changement (voir la courbe du choc culturel). Dans la majorité des cas, cela reste passager, quelques jours à quelques semaines. Cela arrive à tout le monde.

Mais, si cela fait plus de 3 semaines que :

  • vous n’arrivez pas à accompagner vos enfants au bus le matin,
  • vous pleurez tout le temps,
  • vous n’arrivez pas à faire votre ménage, à faire à manger,
  • tout vous coûte,
  • vous avez du mal à vous laver,
  • vous êtes prêt à tout plaquer pour rentrer dans votre pays d’origine… il est temps de consulter.

Guérit-on d’une dépression ?

Oui, on peut guérir parfaitement de la dépression. En fonction de son intensité et de sa durée une dépression peut se soigner et guérir en quelques mois (par exemple pour une dépression du post-partum modérément sévère prise en charge tôt), parfois avec une thérapie plus longue si la dépression est ancienne et de plus grande intensité. Certaines dépressions peuvent même parfaitement guérir « seules », du fait des bonnes ressources psychiques de la personne. C’est le cas notamment des dépressions liées au deuil qui sauf deuil compliqué ou pathologique évoluent favorablement en même temps que le processus de deuil.

Mais attention, la plupart des dépressions ne se guérissent pas en serrant les dents. Dans la plupart des cas, il faut un suivi approprié, et parfois (pas toujours) un traitement médicamenteux. Le traitement qui donne les meilleurs résultats à long terme pour éviter la rechute est la combinaison d’une prise en charge médicamenteuse (qui vient contrer les symptômes lorsque c’est nécessaire), et d’une psychothérapie (avec un psychologue ou un psychothérapeute) qui traite en profondeur les raisons de la dépression.

Sans soin approprié, le risque de rechute dans la dépression est important. La dépression sévère est une maladie qui peut durer 20 ou 30 ans si elle est mal prise en charge, alors que les traitements efficaces existent.

Si on a eu une dépression une fois, est-on fragile toute sa vie ?

Absolument pas, si on l’a bien traitée. La dépression n’est pas une malédiction, une « faiblesse » de caractère qui reste à vie. Encore une fois c’est une maladie dont on peut guérir si on est bien soigné.

Prenez le cas de la dépression du post partum (à ne pas confondre avec le baby-blues qui correspond à l’hyperémotivité des trois ou quatre semaines qui suivent l’accouchement). Prise en charge rapidement (encore une fois, si vous constatez des symptômes dépressifs sur plus de 3 semaines) c’est une dépression qui se soigne bien et vite, avec un suivi psychothérapeutique qui peut se limiter à 3 ou 4 mois. On dit que 10 à 20 % de jeunes mères seraient touchées par cette forme de dépression. C’est donc très fréquent, et cela ne veut pas dire que l’on est fragile à vie.

La dépression touche-t-elle uniquement celui dans le couple qui ne travaille pas ?

Eh non… d’abord, en expatriation comme ailleurs, on peut avoir à faire aux mêmes problèmes de travail que dans son pays (surcharge de travail, problématiques organisationnelles, harcèlement…). Mais il est vrai qu’en expatriation, celui des deux qui travaille a souvent de nombreux déplacements, une fatigue physique accentuée, et il arrive que son équilibre familial soit perturbé.

Et puis il y a la pression financière. On entend parfois chez le collaborateur expatrié la fameuse phrase : « je n’ai pas le droit de me planter. Si moi je me plante, c’est toute la vie de famille qui saute. » Cette pression (que le Baromètre Expat Communication a montré d’ailleurs en 2023) peut être source d’une anxiété additionnelle, voire d’une souffrance.

Dans ce cas, celui qui travaille aura sans doute plus tendance à minimiser les symptômes dans un premier temps. D’ailleurs un rythme de travail soutenu peut permettre à celui qui travaille de mieux mettre de côté ses pensées ou ses éprouvés dépressifs… Mais attention à ne pas être dans le déni complet de ces éprouvés, sinon ça pourrait bien craquer un jour…

Alors, justement, le burn-out est-il une forme de dépression ?

Oui, c’est une dépression qui est en lien avec le milieu du travail. Beaucoup de gens préfèrent dire burn-out. Parce que ça leur fait moins peur, mais en réalité, un burn-out doit faire l’objet du même suivi que la dépression.

Alors, qui consulter en cas de dépression en expatriation ?

La première étape est de confirmer le diagnostic. Par un médecin traitant, qui va évaluer vos symptômes et vous orienter, ou par un psychiatre ou un psychologue. En expatriation, cette première évaluation des symptômes peut tout à fait se faire en anglais, si vous avez un niveau suffisant.

Autre option : de plus en plus de médecins consultent à distance. Vous avez des plateformes sécurisées nationales dans le pays d’origine ou spécialisée pour les expats comme Eutelmed.

Attention ! Si le médecin en France vous prescrit un anti-dépresseur. Pensez bien à lui demander d’inscrire le nom de la molécule et pas seulement le nom commercial du médicament (qui varie d’un pays à l’autre), et à vérifier que la molécule est bien disponible sur place.

Une dépression peut-elle être traitée par un psychologue ou par un psychiatre ?

Oui, et même en expatriation. A une condition : trouver des personnes qualifiées et diplômées. Les titres de psychiatre, psychologue et psychothérapeute sont protégés en France, en Belgique, en Suisse, au Canada (la loi définit clairement quelle formation, longue, est nécessaire pour se prévaloir de ce titre).

En expatriation, il existe également beaucoup de personnes qui se forment à des thérapies. Cela peut êtrel’hypnose ou l’EFT par exemple sur quelques week-ends dans l’année sans solide bagage en psychopathologie (connaissance des maladies mentales). Ces formations sont insuffisantes, malgré la bonne volonté et la sincérité de cette personne, pour soigner une dépression et prévenir le risque suicidaire. Il y a des réflexes qu’un praticien formé solidement et longuement pourront avoir en cas de dépression grave.

Comment sait-on si un psychologue est fiable ?

Pour savoir s’il est bien formé il faut vérifier son cursus de formation. Dans les pays développés, les psychologues, les psychiatres, les psychothérapeutes doivent s’enregistrer auprès des autorités de santé. Celles-ci vérifient qu’ils ont tous les diplômes et les longues heures de stage nécessaires à leur qualification. Ils obtiennent alors un numéro d’enregistrement (n° ADELI ou RPPS en France) que vous pouvez demander à votre praticien.

Il y a évidemment une différence entre une formation en 5 ans ou 10 ans et une en 3 week-ends sur une année pour se former à la relaxothérapie ou à l’EFT. Soyez prudentes, car il y a une grande variabilité dans les formations actuellement. De plus, certains « titres » comme psychopraticien ou life coach viennent jouer avec le manque de connaissance du grand public sur les différents types de « psy ». Un life coach ou quelqu’un formé brièvement à l’hypnose peut être aidant pour quelques conseils de vie ou pour vous relaxer, si vous allez bien. Mais cela sera insuffisant, voire pourra aggraver les choses en cas de maladie psychique, et la dépression en est une.

Le Réseau PsyExpat, est une association sans but lucratif des professionnels de soin psychiques exerçant à l’étranger. Elle ne référence que des collègues dont les titres professionnels ont été vérifiés (psychiatres, psychologues, psychothérapeutes enregistrés auprès de leurs autorités de santé). Actuellement 130 praticiens sont enregistrés dans le monde entier. N’hésitez pas à consulter notre annuaire et/ou à demander conseil pour être orienté sur le bon professionnel.

Peut-on soigner une dépression en visioconsultation en expatriation ?

Si dans votre pays d’expatriation vous avez la possibilité de vous faire suivre en face à face, ce sera sans doute plus confortable. Et plus rassurant. Mais si vous ne trouvez pas de praticien sur place, on peut faire un travail de grande qualité en visio, avec des résultats thérapeutiques très proches de ceux obtenus en face à face au cabinet. (lire également : Consulter un psychologue à l’étranger et en téléconsultation : oui, mais…)

La seule difficulté en cas d’une prise en charge en visio c’est, pour le praticien, d’avoir des relais de soin sur place. Cela peut-être un autre médecin, un hôpital, pour orienter un patient au cas où. Le mieux, c’est de trouver un psy à distance qui a déjà exercé dans le pays. Qui y connaîtra quelques relais.

Il faut avoir à l’esprit que certains cas lourds ne peuvent pas être pris en charge uniquement à distance. Quand il y a un risque suicidaire il faut un relais médical. Eventuellement une hospitalisation, voire dans les cas les plus inquiétants un rapatriement. Un psy travaille rarement seul.

Comment aider une copine qui a une dépression en expatriation ?

  1. La première chose c’est d’oser lui poser la question de comment elle va. Mes collègues anglophones de Shanghai avaient monté un programme « R U OK ? » . Il consistait d’abord à oser poser la question à son voisin, au nouvel arrivant ou la maman un peu silencieuse que vous croisez au bus scolaire le matin : « est-ce que ça va ? ». Et de ne pas trop avoir peur de le faire, car si la réponse est non vous n’aurez pas à la prendre en charge seul(e).
  2. Ne pas minimiser son mal-être. Eviter des phrases comme « t’inquiète, on est toutes passées par là, ça va passer ». Pourquoi ? Parce que cela peut être plus grave que le blues de l’expat, et vous ne le savez peut-être pas. De plus, ce n’est pas parce qu’on est toutes passées par là que ce n’est pas grave et que ça ne fait pas mal. Préférez « Ça a l’air dur pour toi, là, t’as pas l’air d’aller très bien… »
  3. Evitez les injonctions, le fameux « Bouge-toi ! ». Rappelez-vous qu’une personne déprimée a peu d’énergie disponible et qu’il est inutile de l’épuiser davantage. Sans compter que vous lui renvoyez aussi une image d’incapacité, négative. Préférez les propositions du style : « Est-ce qu’un déjeuner ensemble te ferait du bien ? »
  4. Conseillez délicatement d’aller consulter. Pas forcément un psy de premier abord, le médecin généraliste peut être une excellente porte d’entrée. Partager une bonne adresse peut s’avérer efficace. Par exemple : « Une telle a consulté tel médecin dans le quartier, elle a eu de très bons résultats ». Ou encore plus simplement « Oh tu sais, j’ai vu ce médecin il est super ».
  5. Si c’est une jeune mère et que son état vous fait penser à une dépression du post-partum. Par exemple : « j’ai lu un article sur le sujet, ça m’a fait penser à toi. Peut-être que ce n’est pas ton cas, et tant mieux, mais ça vaudrait le coup de vérifier, non ? »

On a le droit de passer le relais

On essaie de ne pas la laisser pas tomber, mais on a le droit de passer le relais. Ne pensez pas que « suivre » cette amie de près dans ce moment difficile signifie prendre sur vos épaules toute sa peine. Il est certain qu’en expatriation, nous avons toutes nos fragilités et que l’on a tendance à « éviter » parfois des personnes plus mélancoliques… C’est ce qui rend la dépression en expatriation plus compliquée… Des liens jeunes, des amitiés fragiles, qui ne reposent pas toujours sur des compatibilités de personnalités.

reseau psy expat

Le Réseau PsyExpat est né en 2016 de l’initiative d’Adélaïde Lefèvre et de Gaëlle Pradillon, psychologues francophones exerçant alors toutes deux en Asie.

FemmExpat vous conseille également :

Des psys pour les expats

Consulter un psychologue à l’étranger et en téléconsultation : oui, mais… 

Mon nid se vide en expat 

Charge mentale en expatriation : on en parle ? 

Bouton abonnement NL FXP

Autres articles dans la catégorie

  • Echangez avec d’autres expats !

  • Nos conférences en ligne

  • Podcast

  • Agenda

  • Rejoignez-nous sur Instagram !

  • Le guide de l'expatriation

    Tout ce qu'il faut savoir pour préparer sereinement son déménagement à l'étranger ! Conseils, check-lists, bonnes adresses!

    Qu'apprend-on en expatriation ?

    Avec l’expatriation, comment change notre regard sur notre pays d’origine ?

    Et notre perception de la santé, de l’éducation, ou notre rapport au travail ?

    Et puis…

    Comment se forme-t-on ? Dans quels domaines ? Que transmet-on ?