Fresque du Climat : nous l’avons fait !

Fresque du climat : nous l’avons fait !

C’était une première : le 17 février dernier, 8 lectrices ont pu participer à l’atelier en ligne de la Fresque du Climat. Une deuxième Fresque du Climat pour FemmExpat a eu lieu le 31 mars dernier. Point de départ de cette initiative, le témoignage de Bénédicte, à Athènes, en novembre dernier et plus largement, une prise de conscience de plus en plus marquée chez les expatriés, de l’impact de leur expatriation sur leur bilan carbone. Voici quelques témoignages. 

Fresque du Climat : au départ, de la curiosité et de grandes attentes

Nous nous sommes inscrites avec beaucoup de curiosité et de grandes attentes. Avons-nous le droit, nous expatriées, de croire et de contribuer à un monde moins carboné, malgré nos modes de vie si polluants ?
Nous étions 8 FemmExpats en plus de Bénédicte, depuis Athènes, animatrice de l’atelier.

Les besoins des participantes à la Fresque du Climat au départ


Besoin de positif, et de perspectives (comme Catherine qui travaille dans l’emballage avec des clients américains).
Des mères de famille qui veulent laisser un monde vivable à leurs enfants, et aussi leur transmettre un mode de vie soutenable.
Des expatriées qui cherchent à réduire leur empreinte carbone, sans renoncer à leur mode de vie nomade, que ce soit pour vivre à l’étranger mais aussi pour voyager et ainsi rencontrer les autres. Nous ne sommes pas des femmexpats par hasard !
Souvent, des expatriés dans des pays dont les pratiques écologiques peuvent nous choquer, dont les maris travaillent dans des entreprises dont l’impact n’est pas forcément positif.
Des personnes en recherche qui s’interrogent sur une voie possible entre l’extrémisme car on n’a pas envie de renoncer à toutes nos vies, mais évidemment sans tomber dans le déni.
Mais aussi des femmexpats qui savent d’expérience qu’on ne peut répondre aux enjeux complexes que par l’intelligence et les efforts collectifs.

Comment se déroule l’atelier Fresque du Climat ?

La Fresque du Climat est un serious game d’origine française mais aujourd’hui déployé dans 40 pays. Son objectif : une prise de conscience massive des enjeux écologiques. Concrètement, c’est un jeu de 42 cartes dont le but est de faire le lien entre les enjeux climatiques. Le jeu a été mis à jour en août dernier avec le dernier rapport du GIEC et est fondé sur l’intelligence collective.

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Le résultat, nos ressentis

La touche magique de l’animatrice

Alix : « Au bout de deux heures, à toucher du doigt toutes les conséquences des changements climatiques, l’ambiance était morose. Et pourtant, nous ne sommes pas reparties plombées.
C’est là qu’a joué la touche magique de Bénédicte qui est aussi auteur. Comme elle le dit, le but est que chacun utilise ses talents. Le sien est de faire rêver, c’est pour cela que sa magnifique série se nomme Oniria. Alors Bénédicte nous a plongées dans un futur décarboné, et par le pouvoir de ses mots, elle nous a tous mis en mouvement, et nous sommes reparties galvanisées. L’enthousiasme était palpable. »

Un atelier qui déculpabilise aussi

Sabine : « J’ai trouvé que c’était un atelier extrêmement instructif, qui déculpabilise les expatriés que nous sommes. Une mise en perspective des causes et des effets de chaque carte, une prise de conscience de l’enchainement des actions sur la chaine du dérèglement du climat.
Quand on construit la fresque, on prend conscience qu’il est possible d’agir à différents niveaux. Et même si ce sont des « petits » gestes, additionnés les uns avec les autres, ils comptent et font pencher la balance vers un monde plus beau, plus doux.
merci Bénédicte pour ces 3 heures qui sont passés à vitesse grand V.
La méditation finale est exactement ce qu’il fallait pour imaginer que nos talents peuvent servir à relever le défi lancé !
Et merci à toutes celles qui ont rendu cet atelier possible. »

Je comprends mieux !

Delphine : « Je ne savais absolument pas à quoi m’attendre et peu à peu, je me prends au jeu ! Je comprends mieux pourquoi tout se tient et où cela nous mène. Tout et son contraire est dit au sujet du climat, ici nous avons du factuel, du concret.
Nous pourrions repartir le moral down et pour autant cette prise de conscience que nous pouvons & devons partager peut changer la donne. C’est donc avec élan et enthousiasme que je suis repartie après ces 3 heures ensemble. Merci Bénédicte pour ce partage et surtout garde la méditation finale, elle est essentielle !
Merci Alix et tout l’équipe pour m’avoir permis de vivre cette belle expérience collaborative et constructive. »

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Fresque du Climat du 17 février
Fresque du Climat du 31 mars 2022

Les perspectives…

Comme le dit Bénédicte, « En matière de climat, les expatriés sont un public important car leur bilan carbone est souvent plus lourd que la moyenne. Mais aussi parce que leur aptitude au changement et leur ouverture à d’autres modes de vie les placent dans une position privilégiée pour trouver des solutions qui feront basculer nos sociétés dans un nouveau paradigme. Ils ont un rôle à jouer ! »
Le mot de la fin appartient à l’une des participantes : « Maintenant, nous avons les cartes en main ». Ca tombe bien, c’est la devise de la fresque du climat.

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