Recherche d’emploi en expatriation : 8 idées reçues

recherche emploi expatriationLa recherche d’emploi en expatriation est souvent perçue comme un parcours du combattant. Personne ne vous attend avec un job tout prêt et vous êtes en lice avec (beaucoup ?) de concurrents locaux qui eux connaissent le marché, parlent la langue et sont insérés sur ce marché. Pourtant, chez Expat Communication, l’éditeur de FemmExpat qui accompagne des centaines d’expatriés depuis 20 ans, nous avons la chance de répondre avec ce que nous observons chez d’autres expatriés. Et souvent, nous commençons par défaire quelques idées reçues…

1 – Pour ma recherche d’emploi en expatriation, il faut parler la langue locale

Bon point. Forcément, à part dans les quelques pays francophones (et encore !), il y a toujours un native qui parle mieux que vous. Sacré frein au départ, donc. Mais pas de découragement pour autant. Quelques conseils :

  • On soigne son anglais avant de partir. Si vous cherchez un emploi aux Pays-Bas par exemple, ou en Belgique, des notions faibles de néerlandais passent encore si l’on peut justifier d’un excellent niveau d’anglais. Pensez-y avant de partir. Si votre package de départ comprend des cours de langues, voyez s’il ne vaut pas la peine de commencer par un approfondissement de l’anglais ?
  • Apprendre la langue de son pays est primordial. Notre conseil ? Y aller dans un esprit positif, constructif et donc efficace. Jetez un coup d’œil aux conseils de Liesbeth ici.
  • Et puis, on s’entraîne à préparer son entretien dans une langue qui n’est pas la sienne. Voici quelques astuces à avoir en tête lorsque votre recruteur vous dira « Let’s switch in Spanish » .

2 – En expatriation, je n’ai plus de réseau !

Parce que partout dans le monde, on trouve du travail par le réseau. Certes. Et chez Expat Communication, nous ajoutons  : « surtout quand on a un parcours atypique ». Donc double raison pour affirmer que le réseau est indispensable pour les conjoints expatriés. Seulement voilà, vous êtes nouvelle et ne connaissez pas grand monde. Ou alors, c’est ce que vous croyez… Le réseau professionnel, n’est en fait jamais si loin de votre réseau perso. Alors…

  • On se met en attitude de networker : réseauter, c’est une attitude avant tout. Vous trouverez dans cet article quelques bons conseils pour vous débarrasser de vieilles croyances.
  • S’y mettre en douceur est aussi un bon conseil pour démarrer. On commence par le réseau « facile », proche, et vous verrez que c’est souvent celui-ci qui nous permet d’élargir notre cercle. Quelques pistes ici.
  • On se rapproche des réseaux professionnels francophones créés dans votre pays. S’il n’y en a pas : pourquoi ne pas vous lancer et le créer vous-même ?

3 – Trouver un travail en expatriation, c’est moins bien payé, donc moins intéressant

C’est une question clé, chez beaucoup d’entre vous. En face d’une offre de job, questionnez toutes les options, en plus du salaire. Prenez un temps pour la réflexion et pourquoi pas, faites le jeu de la balance : en face de ce salaire bas, listez ce qu’il y a de positif à en tirer.

  • il s’agit d’une super équipe, dynamique, avec laquelle le feeling est vraiment bien passé ? Les valeurs de cette entreprise vous motivent vraiment, vous aurez du plaisir à travailler au quotidien pour eux… ils vous apporteront quelque chose en plus, quoi qu’il en soit.
  • c’est une première expérience : on dit toujours que l’on est plus attirant quand on est en poste… Alors allez-y pour mettre un pied à l’étrier.
  • vous sentez une réelle envie de travailler pour sortir un peu de votre quotidien, …  

Pour en savoir plus, courez lire l’article sur le sujet de la rémunération en expatriation.

4 – Je n’ai pas le droit d’être auto entrepreneur à l’étranger

Faux ! Si vous gardez une adresse en France, cela ne devrait pas poser de problème. A noter que depuis 2020 et l’avènement du télétravail avec la pandémie, la possibilité de poursuivre un job, à distance, et en free lance peut être une piste à suivre. N’hésitez pas à relire le témoignage et les conseils de FemmExpat dans cet article.

Et pour ce qui est du statut d’auto entrepreneur depuis l’étranger, vous saurez tout en lisant cet article.

5 – Un job en tant que bénévole n’est pas un vrai travail

Vos amies vous poussent à vous lancer dans le bénévolat. Un blocage subsiste dans votre esprit. Pour vous, un travail sans salaire n’est pas un vrai job. Ça ne compte pas. Faut-il arbitrer entre bénévolat et activité professionnelle ? Voilà un dilemme auxquels beaucoup de nouveaux arrivants sont confrontés. Mais au fond, reprenons dès le début. Pourquoi chercher un travail ?

  • Pour éviter un trou dans le CV car on connait la difficulté à rebondir au retour
  • Avoir un projet à soi
  • Préserver son employabilité et rester en alerte sur le marché

Dans ce contexte, le bénévolat est-il obsolète ? Non, pour 2 raisons. La première, c’est qu’il est souvent une première étape avant de démarrer sa recherche d’emploi (rencontres, donc réseau,…). La deuxième, c’est que le bénévolat permet de développer ses compétences. Lire notre article dédié au bénévolat en expatriation.

6 – Travailler en expatriation, c’est moins profiter de son expatriation

Voilà qui se discute ! Effectivement, si on se lance à corps perdu dans un job de digital nomade, 100 % à distance, ou dans une formation en ligne : alors là, oui, il y a un risque certain de « passer à côté » de son expatriation en ne prenant pas le temps de découvrir le pays, sa culture, ses habitants.

En revanche, rien de tel que de découvrir la culture locale et de vivre à fond son expatriation en travaillant localement ! A vous de voir…

7 – Je ne peux pas utiliser mon CPF pour faire une formation ou un bilan de compétences

C’est faux. Le mieux étant de le débloquer avant de partir et d’introduire une demande de formation en ligne le temps de votre expatriation ou le débloquer au retour d’expatriation. A noter que chez Expat Communication, l’éditeur de FemmExpat, nos bilans de compétences sont éligibles au CPF.

8 – Il n’y a personne pour m’aider dans ma recherche d’emploi en expatriation

Faux ! Il y a forcément un expat coach près de chez vous. Partir en expat impose souvent de tout quitter, dont son travail, pour suivre son conjoint à l’autre bout du monde. Pour beaucoup, l’expatriation est alors l’opportunité de se réinventer professionnellement. Certes, c’est très stimulant de s’ouvrir à de nouvelles opportunités. Mais en même temps, on ne peut pas dire que ce soit si simple à mettre en œuvre…

La solution ? Ne pas rester seule. Et profiter notamment d’un coaching professionnel avec Expat Communication.

Grâce à notre réseau de la Coach Academy, nous sommes fiers de vous proposer des services en présentiel dans 12 pays et 17 villes et, bien sûr, en ligne dans le monde entier !

 

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